La présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi (Parti démocrate – Calif.), a refusé jeudi de fixer un échéancier pour le processus d’enquête sur la destitution du président Donald Trump après qu’on lui a demandé si le processus prendrait fin avant les élections de 2020.
En ce qui concerne l’échéancier, « l’échéancier dépendra de la ligne de vérité », a-t-elle déclaré.
Un journaliste lui a demandé pourquoi ne pas permettre aux électeurs américains de décider si le président Trump restera en fonction en 2020.
« Je n’arrête pas de dire aux gens que la destitution concerne la vérité, la Constitution et les États-Unis. Tout autre problème que vous avez avec le président […] concerne l’élection », a déclaré Mme Pelosi lors d’une conférence de presse. « Ça n’a rien à voir avec ce qui se passe, soit honorer notre serment. »
« Pour cette affaire c’est complètement différent », poursuit-elle. « Ce n’est pas aux électeurs de décider si nous allons honorer notre serment. » Elle a continué : « Nous ne savons pas où ce chemin nous mènera, ou pourrait nous mener […] Mais ce sont des sujets complètement séparés », a ajouté Nancy Pelosi.
Le journaliste a ensuite posé de nouveau des questions sur les électeurs.
Mme Pelosi a déclaré lors de la conférence de presse qu’ « ils l’ont déjà décidé lors des dernières élections. »
Mardi, elle a déclaré aux journalistes que la Chambre « ne se prononcera pas » sur la tenue d’une enquête formelle de destitution.
Le président Trump et les républicains du Congrès ont critiqué les efforts des démocrates comme illégitimes et comme un effort pour saper sa présidence.
Lors de la conférence de presse, elle a également pris un moment pour faire un éloge funèbre au représentant Elijah Cummins (Démocrate – Maryland) après sa mort jeudi matin.
« Il a vécu le rêve américain », a déclaré Mme Pelosi, décrivant Elijah Cummings comme « mon frère de Baltimore ».
Le comité de Elijah Cummings, autorisé à enquêter sur pratiquement n’importe quelle partie du gouvernement fédéral, est l’un des trois comités à mener l’enquête sur la destitution de Trump par la Chambre. M. Cummings était l’un des trois leaders à signer une lettre demandant des documents dans l’enquête formelle sur Trump.
Les comités ont assigné des témoins à comparaître. L’administration Trump a déclaré qu’elle ne coopérerait pas avec l’enquête sur la destitution, affirmant que la Chambre devait d’abord voter.
La représentante Carolyn Maloney, une députée démocrate chevronnée de New York, assumera pour l’instant la direction du comité de surveillance de la Chambre, d’après plusieurs reportages.
Un des dénonciateurs, qui reste anonyme, a allégué que la demande de Trump au président ukrainien Volodymyr Zelensky lors d’un appel du 25 juillet pourrait avoir constitué une violation de la loi sur le financement des campagnes. Le ministère de la Justice a déterminé qu’aucune autre mesure n’était nécessaire après avoir examiné la plainte.
Mme Pelosi a lancé l’enquête de destitution avant que la Maison-Blanche ne publie une copie de la transcription de l’appel entre Trump et Zelensky. Une simple lecture de la transcription montre qu’il n’y a aucune preuve évidente d’un quid pro quo. Les démocrates ont néanmoins allégué que le président Trump a retenu l’aide militaire à l’Ukraine afin de faire pression sur Zelensky. Cependant, le président ukrainien a déclaré qu’il ne se sentait pas sous pression lors de son appel avec Trump.
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