Huit personnes cagoulées ont pris pour cible vendredi soir le centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville, dont ils ont frappé la porte d’entrée principale à coups de marteau et tagué la façade, à la veille d’une grande manifestation anti-nucléaire à Nancy, a-t-on appris samedi de sources concordantes.
L’attaque s’est déroulée vendredi vers 21h00, quand ces huit personnes, « cagoulées et gantées », ont essayé de s’introduire dans l’établissement et ont tagué sa façade d’inscriptions comme « ACAB » (« All cops are bastards ») et « prisons en feu », avant de prendre la fuite, a indiqué à l’AFP Marie Cornet, directrice de cabinet du préfet de Meurthe-et-Moselle.
? « Ils ont fracassé les vitres. »
Un syndicaliste raconte l’attaque au marteau de la prison de Nancy ⤵ pic.twitter.com/rvgmPAtRUm
— BFMTV (@BFMTV) September 28, 2019
« On fait le lien avec la manifestation anti-nucléaire de cet après-midi, le mode opératoire nous oriente vers des profils de Black Blocs. On ne peut évidemment pas en être sûr mais cela y ressemble fortement », a-t-elle ajouté. Les Black Blocs sont un groupe d’extrême gauche qui revendique l’utilisation de la violence pour faire passer leur idéologie.
Les assaillants ont frappé la porte du centre pénitentiaire à coups de marteau, a relaté pour sa part le secrétaire général adjoint du syndicat Ufap-Unsa Justice Grand Est, Jean-Claude Roussy, faisant état d' »au moins une dizaine d’impacts » sur la « vitre pare-balle de la porte d’entrée principale », qui n’a toutefois pas été brisée.
Le responsable syndical décrit également des pneus en feu sur le parking et des fumigènes devant l’entrée de la prison.
« Les collègues sont inquiets de voir un établissement assailli, c’est un signe fort de s’attaquer à l’institution », a estimé M. Roussy après les événements de vendredi soir. « Ce sont des personnes qui osent tout », a-t-il déploré soulignant qu’il y a « des caméras devant l’établissement ».
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