À l’occasion de la marche blanche organisée en hommage à Nahel – un adolescent de 17 ans tué par la police après un refus d’obtempérer ce mardi – la ville de Nanterre a été le théâtre d’importantes dégradations. Parmi elles, le monument aux martyrs de la Déportation et de la Résistance, qui se situe en face de la préfecture de Nanterre.
Ce jeudi 29 juin, en marge d’une marche blanche organisée en la mémoire de Nahel à Nanterre, des affrontements ont eu lieu et des actes de vandalisme ont été commis. Le monument de la Résistance et de la Déportation de la ville a été la cible de tags anti-police.
« Rien n’est respecté »
Environ 6000 personnes étaient présentes à la marche blanche ce jeudi après-midi à Nanterre. Mais cette manifestation a rapidement dégénéré. Des vidéos montrent notamment plusieurs individus devant le monument aux martyrs de la Déportation et de la Résistance. On voit l’un d’entre eux tenter de mettre le feu au drapeau français du mât qui se trouve devant le monument. D’autres personnes, notamment une jeune femme, se sont interposées et l’en ont dissuadé.
Le monument a par ailleurs été tagué d’une inscription haineuse. « racaille policière de Sainte-soline à Nanterre – ni oubli ni pardon », peut-on effectivement lire. Un autre bâtiment a subi le même sort. « bande de chiennes on va vous faire une shoah », a-t-il également été inscrit sur ce dernier, ainsi que le révèle une vidéo circulant sur Twitter.
Le président du Fonds social juif unifié Ariel Goldmann a commenté cet acte dans un tweet ce 29 juin. « C’est un scandale absolu et une honte. Rien n’est respecté », a-t-il indiqué. De nombreux internautes ont aussi exprimé leur colère. Le Congrès juif européen a également réagi à la suite de ces dégradations, précise The Times of Israël.
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