Après l’agression de son fils dans le centre de Nantes, à 150 mètres de leur domicile, un père de famille a publié une lettre ouverte à la maire de la ville.
Nantes deviendrait-elle une zone de non-droit ? Plusieurs affaires d’agressions, de viols et d’assassinats ont dernièrement fait la une dans la cité des Ducs de Bretagne.
Aussi, après l’agression sauvage qu’a subie son fils de 19 ans, un père de famille a décidé d’interpeller directement la maire de la ville.
Le fils de Cyril Pineau, étudiant à La Roche-sur-Yon (Vendée), revenait au domicile familial le 8 octobre dernier. « Sur le chemin menant de la gare à notre domicile, il a eu la malchance de croiser un groupe de jeunes gens visiblement sous l’emprise de la drogue », écrit Mr Pineau dans sa lettre ouverte à Johanna Rolland, maire ((PS) de la ville.
« Sans un mot ni une explication, l’un d’entre eux s’est jeté sur lui, l’a jeté au sol, et lui a asséné une série de coups de poings au visage. Il était 16h15 ce samedi, en plein centre-ville, rue du Roi Albert – à 150m de mon domicile, de la préfecture et du poste de police qui lui est attenant. »
Le garçon est parvenu à rejoindre le domicile familial, « tremblant, couvert de sang et incapable de comprendre ce qui venait de lui arriver ».
Ayant porté plainte, le père de famille déplore que, de « l’aveu même des forces de l’ordre, il n’y a aucune chance pour que ce jeune homme soit interpellé et paie pour ce délit », précisant toutefois, « je n’en veux pas aux agents de police qui font clairement ce qu’ils peuvent avec les moyens dont ils disposent ».
Le père de famille pointe, en revanche, la responsabilité de la maire, estimant qu’il vit « dans une ville où il est largement moins risqué de frapper des gens au hasard dans la rue que d’oublier de payer le parcmètre ».
Selon Cyril Pineau, le constat est simple, « c’est un choix politique et c’est le vôtre ».
« Je réserve toute ma curiosité et mon admiration à la personne qui devra reprendre ce poste après vous et tenter de corriger l’immense dérive que votre sens des priorités discutable aura engendré. »
Le 1er octobre dernier, une manifestation avait rassemblé plus d’un millier de personnes afin de dire « stop à l’insécurité ». Suite à ces événements, Gérald Darmanin a notamment « décidé l’affectation temporaire d’une unité de force mobile ».
Depuis le 10 octobre, ce sont 70 agents de police qui patrouillent en centre-ville et dans les quartiers pour lutter contre les agressions et les trafics de drogue, rapporte Actu.fr
En 2023, 80 CRS devrait être déployés et « spécifiquement dédiés à l’agglomération nantaise ».
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