Il a pu récupérer sa moto après une course-poursuite dans les rues de Nantes !
Il y a une petite quinzaine de jours, un samedi à Nantes, Yann, un motard, s’est fait voler sa moto, alors qu’il était juste allé faire un rapide achat. Il avait effectivement garé son véhicule place Zola et était entré chez un fleuriste. Il raconte : « Je rentrais juste pour acheter une bougie parfumée. Je ne mets pas le neiman de ma moto, car j’en ai pour deux minutes, pas plus. Et soudain, je lis dans les yeux de la fleuriste qu’il se passe quelque chose derrière moi », ainsi que le rapporte Ouest-France.
Juste avant de régler son achat, il se retourne et remarque que deux jeunes, l’un sur une moto et l’autre sur un scooter, n’ont pas de casque. « Je trouve ça bizarre, voire inconscient de leur part. Et je comprends : c’est ma moto qu’ils sont en train de voler ! » constate le motard. Les deux acolytes s’éloignent en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Le motard tente de les suivre, mais à pied, c’est peine perdue. Un homme en camionnette, témoin de la scène, accoste le motard et lui demande : « On vous a piqué votre moto ? Montez ! »
Nantes. Une ville où il faisait bien vivre
TEMOIGNAGE. Sa moto volée à Nantes, il grimpe dans le camion et poursuit les fuyards ! #Nantes #Faitsdivers https://t.co/sjvHLn72eH via @ouestfrance— Pamela ALCARIA♦️ (@PALCARIA) September 29, 2020
S’ensuit alors une course-poursuite entre le chauffeur de la camionnette et les deux malfaiteurs. Le chauffeur demande à Yann de « de filmer la plaque d’immatriculation du scooter ». Mais le motard constate « qu’il y a un carton posé dessus, impossible de deviner le numéro… »
Quelques minutes plus tard, tout ce petit monde arrive dans le quartier Dervallières. Dans une rue montante, le chauffeur accélère pour se retrouver à la hauteur des deux fuyards, et à ce moment-là, il pile. « Le type à la moto se retourne, prend peur et lâche l’engin qui se couche. Puis il fait un roulé-boulé et part en courant », indique encore Yann à Ouest-France.
Le motard récupère alors sa moto, visiblement dégradée après sa chute. Au même instant, Yann voit passer un scooter avec un homme et une femme. Mais leur plaque d’immatriculation est « masquée au ruban adhésif rouge ». Les deux personnes « ralentissent et s’arrêtent plus loin, comme pour m’attendre », explique Yann qui, voyant cela, s’éloigne dans le sens opposé.
#Nantes Au commissariat, on lui dit que c’est la quinzième fois ce jour-là. « En allant chez le concessionnaire BMW, le vendeur m’a dit que c’était leur quatrième vol de moto dans la semaine. » https://t.co/wLNDzzRErs
— Jean-Yves Stervinou (@jy) September 28, 2020
Lorsque le motard est allé porter plainte au commissariat de police, on lui a expliqué qu’il y avait déjà eu quatorze plaintes ce jour-là, la technique des voleurs étant bien rodée. « En allant chez le concessionnaire BMW, le vendeur m’a dit que c’était leur quatrième vol de moto dans la semaine », a déclaré Yann. Par ailleurs, les policiers ont également précisé à Yann pourquoi les voleurs – visiblement des jeunes âgés de 13 à 15 ans – ne portaient pas de casque. « Les agents de police m’ont dit que c’est parce que les policiers ont reçu la consigne : on ne poursuit pas les jeunes non casqués pour éviter les drames ! » ont-ils notifié à la victime.
Ouest-France énonce que d’après « une note interne de 1999, le policier peut renoncer à la poursuite si l’infraction en cause n’est pas suffisante et le risque trop élevé pour un tiers ou pour le fonctionnaire de police ».
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