NANTES — En cette veille de Saint-Valentin, la capitale des Ducs de Bretagne a retenti des sonorités chaleureuses de Shen Yun. La Cité des Congrès de Nantes recevait pour une première séance la plus grande compagnie de danse et de musique classique chinoise, Shen Yun Performing Arts.
« J’avais presque les larmes aux yeux »
Blandine Gagnon est artiste peintre et elle a été très touchée par les couleurs « magnifiques » et les danseurs, « de grands artistes ».
« Par moment, j’avais presque les larmes aux yeux, tellement c’était beau », a-t-elle confié, encore très émue. Pour cette artiste, Shen Yun « peut donner à réfléchir »,et rappeler ainsi « que le bien triomphe du mal », estime-t-elle.
Armel Jaffré, 76 ans, est un chef d’entreprise à la retraite. Il a pu ressentir la connexion au divin présent dans le spectacle, Shen Yun signifiant « la beauté des êtres divins qui dansent ». Cet ancien charcutier-traiteur a été agréablement surpris de découvrir que dans la Chine traditionnelle, même si « ce n’est pas la même religion », « ils croient au créateur céleste aussi. »
Ce retraité a ainsi réalisé et conclu qu’en dépit des situations actuelles de conflits et de guerres, « ça se bagarre. Puis au final, il n’y a qu’un seul patron, c’est Dieu. »
« Estomaqué par la prouesse des artistes »
Jérôme Saintôt est directeur commercial dans l’automobile. Il a également été très surpris de « la prouesse des artistes » et de « la grâce » émanée par les mouvements des danseurs. « Je trouve que la manière de se déplacer, ce sont des choses qu’on ne connaît pas en Occident ».
« La richesse de la musique qui va avec l’ensemble du spectacle » fut également une belle découverte pour ce directeur commercial qui a souhaité découvrir les instruments de l’orchestre de Shen Yun. En effet, celui-ci, unique au monde, combine les sonorités des instruments de musique chinois tels que le erhu, la pipa ou le gong, à un orchestre symphonique occidental traditionnels.
Mais M. Saintôt a surtout été très sensible à la situation des artistes de Shen Yun: la compagnie Shen Yun Performing Arts est basée à New-York, et s’est donnée pour mission de faire revivre les 5000 ans de la riche histoire et culture ancestrale de la Chine. « Voilà, ces gens qui sont quand même loin de leur pays, mais qui continuent à vouloir comme ça présenter les arts de leurs origines », s’est étonné Jérôme Siantôt, admiratif.
Shen Yun fait revivre les valeurs de courage, de loyauté, de bonté et d’harmonie qui accompagnèrent ces 5000 ans de culture, tout en dénonçant la persécution actuelle subie par les pratiquants de la méthode de méditation Falun Gong, basée sur les principes de Vérité, de Bienveillance et de Patience. Pour ces raisons, le Parti communiste chinois n’autorise pas le spectacle à se produire en Chine.
Pour M. Saintôt, « ce n’est pas parce qu’ils ne sont plus dans leur pays à cause d’un régime tortionnaire qu’ils n’ont pas en eux la richesse et toute la générosité de leur pays. »
« Un moment d’évasion »
Françoise Maisonneuve, enseignante en maternelle, et son époux, Vincent, proviseur, se sont laissés emporter par « des chorégraphies exceptionnelles et des costumes magnifiques ».
Pour Vincent Maisonneuve, les artistes de Shen Yun affichent « un niveau professionnel très poussé », s’accompagnant de « beaux décors » de paysages majestueux ou de palais merveilleux présentés sur le fond de scène numérique animé, unique et d’ailleurs breveté par la compagnie.
Pour M. Maisonneuve, Shen Yun offre ainsi aux spectateurs « un moment d’évasion, une justesse chorégraphique vraiment superbe ! »
Fidèle à la culture chinoise traditionnelle, le spectacle crée aussi une connexion au divin que les Maisonneuve ont pu ressentir. « On se sent transporté vers la divinité », confie Vincent Maisonneuve, ajoutant que Shen Yun « nous invite à méditer et peut être à changer certains comportements ».
Reportage par NTDTV et Sarita Modmesaïb.
Epoch Times est partenaire de Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.