Un différend entre plusieurs individus issus de la communauté rom et des gens du voyage a fait une dizaine de blessés légers ce dimanche.
Les faits se sont déroulés le 1er décembre à Orvault, dans le camp de la Jalière, en banlieue nantaise. Vers 15h30, des détonations sont entendues dans le camp de Roms de la Jalière.
C’est une altercation entre des Roms et des gens du voyage qui serait à l’origine des coups de feu. Plusieurs protagonistes ont reçu des plombs tirés avec un fusil de chasse et « de nombreux coups ont été échangés avec divers objets, des bâtons, des battes de base-ball », rapporte France Bleu.
Au moins neuf personnes appartenant aux deux communautés auraient été légèrement blessées dans la rixe. Trois d’entre elles ont été transportées au CHU de Nantes par les pompiers.
Si l’on ignore pour l’instant la raison ayant poussé les membres des deux communautés à s’affronter, il pourrait s’agir d’une querelle autour de véhicules.
Une fusillade entre Roms et gens du voyage près de Nantes https://t.co/XC97qYTaqL pic.twitter.com/wkLPCIKDiN
— FranceBleuLoireOcéan (@bleuloireocean) December 1, 2019
Une dizaine de blessés légers
Une vingtaine de policiers sont rapidement intervenus afin de mettre un terme à l’échauffourée. Selon les journalistes de France 3, un Rom âgé de 47 ans a été appréhendé à sa sortie du CHU.
Un autre individu a également été placé en garde à vue pour « violences avec arme en réunion ».
Une enquête est en cours afin de déterminer avec précision le rôle joué par chaque protagoniste de la rixe ainsi que son origine.
Nantes : une fusillade entre Roms et gens du voyage fait plusieurs blessés, un camps incendié – France 3 Pays de la Loire https://t.co/cBXD3n89zZ
— France 3 Pays de la Loire (@F3PaysdelaLoire) December 2, 2019
Un camp de Roms incendié dans la foulée
Dans la soirée, un camp de Roms établi à Saint-Herblain, à une dizaine de kilomètres au sud d’Orvault, a été incendié. Cinq caravanes ont brûlé et plusieurs véhicules ont été endommagés.
Ce lundi, le camp de Saint-Herblain, surveillé par les forces de l’ordre, avait été déserté par ses occupants.
Si les enquêteurs n’ont pour l’instant établi aucun lien entre les deux affaires, l’hypothèse de représailles fait partie des pistes étudiées.
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