La NASA a publié des images incroyables des nuages de gaz tourbillonnants de Jupiter, capturés par la sonde spatiale Juno, un programme de 1,1 milliards de dollars lancé en 2011.
La sonde étudie Jupiter en altitude depuis quatre ans et, au début de l’année, elle a capturé des images à haute résolution en gros plan qui en disent plus sur l’incroyable atmosphère de la géante gazeuse.
Les nuages de Jupiter tourbillonnent sur l’image, à 25 120 kilomètres en dessous, tandis que de longues traînées de brume en haute altitude, s’étendant en couches, flottent au-dessus de la couverture nuageuse sous-jacente de la géante gazeuse. Selon les scientifiques, on ne sait pas très bien comment ces traînées se forment ni de quoi elles sont faites.
« Les caractéristiques notables de cette vue sont les longs et fins rubans qui traversent le centre de l’image de haut en bas », a écrit la NASA sur son site web le 14 mai 2020.
« Junon a observé ces longues stries depuis son premier passage proche de Jupiter en 2016. Les traînées sont des couches de particules de brume qui flottent au-dessus des nuages sous-jacents. »
L’agence spatiale ajoute : « Deux courants-jets dans l’atmosphère de Jupiter encadrent chaque côté de la région où les bandes étroites de brume apparaissent habituellement, et certains chercheurs supputent que ces courants-jets peuvent influencer la formation de brumes de haute altitude. »
Depuis que les premières images de la planète gazeuse ont été transmises directement depuis la JunoCam, les scientifiques sur Terre ont eu de nouvelles possibilités d’étudier la planète de façon beaucoup plus détaillée.
Une autre image, prise le 10 avril, révèle une topographie météorologique complexe, notamment de petites formations de nuages d’orage que les scientifiques appellent « pop-up clouds ».
Décrits comme des « orages électriques de haute altitude », ces petits nuages « pop-up » brillants s’élèvent au-dessus des éléments environnants, se détachant au sommet et aux bords des motifs tourbillonnants ; les zones plus sombres à proximité révèlent une plus grande profondeur.
Ils sont responsables d’un phénomène appelé « foudre superficielle », une décharge électrique qui « provient des nuages contenant une solution d’ammoniaque et d’eau », selon la NASA. Ces nuages d’orage produisent également des « champignons gazeux concentrés riches en ammoniac« , surnommés à juste titre « mushballs » par l’équipe scientifique de Juno.
Bien qu’il reste encore beaucoup à découvrir au sujet de ces courants-jets et de ces formations nuageuses de haute altitude, une chose reste claire : l’atmosphère dynamique de Jupiter est non seulement à couper le souffle, mais aussi éminemment fascinante à explorer dans toutes ses complexités.
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