Le naufrage d’un bateau transportant des centaines de migrants au large de la Grèce, qui a fait au moins 78 morts, est « un drame épouvantable », a déploré Marine Le Pen (RN) jeudi, condamnant la « pompe aspirante » que représente l’Union européenne.
Naufrage au large de la Grèce : « Les ONG sont les complices en réalité des passeurs », déclare Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée pic.twitter.com/B2XblZha9s
— franceinfo (@franceinfo) June 15, 2023
« Ce drame épouvantable est un drame qui survient après beaucoup d’autres drames et qui, si on n’arrête pas cette politique, précédera beaucoup d’autres drames encore », a prédit la cheffe des députés du Rassemblement national sur franceinfo.
Dénonçant une « pompe aspirante », elle a regretté que l’espoir « d’arriver en Europe et d’être régularisé » puisse « inciter à la prise d’un risque considérable qui est celui de mourir en mer ». Pour celle qui prône une réduction drastique de l’immigration en France, il faut « nourrir », « soigner », « hydrater » les migrants embarqués sur ces bateaux puis « les ramener à leur port de départ ».
Avec le pacte sur l’asile et la migration sur lequel l’Union européenne est tombée d’accord la semaine dernière, ce sont les ONG qui secourent les migrants « qui détermineront la politique d’immigration » européenne.
« Il n’est pas question que vous nous forciez à accueillir des migrants »
La réforme prévoit un système de solidarité entre États membres dans la prise en charge des réfugiés, et un examen accéléré des demandes d’asile de certains migrants aux frontières, afin de les renvoyer plus facilement vers leur pays d’origine ou de transit.
« L’intérêt des Français, c’est de dire non, il n’est pas question que vous nous forciez à accueillir des migrants », a-t-elle fustigé. Au-delà, Mme Le Pen a dénoncé le projet de loi immigration du gouvernement qui prévoit notamment de régulariser les travailleurs dans des métiers en tension. « Ça fait 40 ans qu’on dit ça (…): Ça ne fonctionne pas », a-t-elle assuré.
Si ces métiers n’attirent pas, « ça veut dire que les formations ne sont pas adaptées et ne correspondent pas aux besoins des entreprises, ça veut dire que les Français ne veulent pas travailler pour un salaire qui ne leur permet pas de vivre alors que évidemment la main d’œuvre étrangère, elle accepte de le faire parce que, pour elle, le salaire minimal français est un excellent salaire ».
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