Les plus grands experts mondiaux du virus du PCC* (Parti communiste chinois), communément appelé le nouveau coronavirus, recommandent de ne pas compter sur un vaccin contre cette maladie, dans la mesure où aucune garantie ne peut être apportée quant à son développement.
Le conseiller scientifique en chef du gouvernement britannique, Sir Patrick Vallance, a déclaré dimanche que même si de nouveaux vaccins sont développés contre le virus du PCC, il s’agira de « tentatives laborieuses », car il faudra du temps pour garantir leur innocuité.
« Tous les nouveaux vaccins qui sont mis au point représentent des solutions à long terme. Seuls certains finissent par réussir », a-t-il déclaré. « Le coronavirus ne sera pas différent et présente de nouveaux défis pour le développement de vaccins. Cela prendra du temps. »
Cette semaine, des chercheurs de l’université d’Oxford sont prêts à commencer les essais sur l’homme d’un éventuel vaccin covid-19 et pensent qu’un million de doses seront disponibles d’ici septembre, avant même que les essais ne prouvent son efficacité.
Le professeur Sarah Gilbert, qui dirige les travaux des scientifiques britanniques, a admis dimanche que le succès ne pouvait pas être garanti et que les scientifiques pensaient que les patients atteints du covid-19 pourraient être réinfectés par le virus après leur rétablissement.
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« Je pense qu’il est probable que si quelqu’un a été infecté, il pourra être réinfecté à l’avenir », a-t-elle déclaré à la BBC. « Nous ne connaissons pas encore le délai. »
Selon elle, l’immunité acquise après l’infection peut ne pas durer aussi longtemps qu’une immunité induite par un vaccin.
Les commentaires de Sarah Gilbert sont survenus alors que Mike Ryan, le principal expert de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en matière de situations d’urgence, a déclaré aux journalistes que l’agence des Nations unies ne sait pas si la présence d’anticorps dans le sang offre une protection complète contre la réinfection par le virus du PCC.
Mike Ryan a également déclaré que même si les anticorps étaient efficaces, il y a peu de signes qu’un grand nombre de personnes les aient développés et commencent à offrir une « immunité collective » à l’ensemble de la population.
« De nombreuses informations préliminaires qui nous parviennent en ce moment suggèrent qu’un pourcentage assez faible de la population s’est séroconverti pour produire des anticorps », a-t-il déclaré lors d’un briefing vendredi. « L’espoir que […] la majorité de la société ait pu développer des anticorps, les preuves générales vont dans le sens contraire, donc cela pourrait ne pas résoudre le problème des gouvernements. »
Alors que plus de 70 établissements s’affrontent pour développer un vaccin contre le virus dans le monde, un autre expert de premier plan sur la maladie a fait savoir la semaine dernière que la menace que représente le virus du PCC pourrait être bien présente « dans un avenir prévisible ».
« Certains virus sont très, très difficiles quand il s’agit de développer des vaccins – donc dans un avenir prévisible, nous allons devoir trouver les moyens pour vivre avec ce virus qui représente une menace constante », a déclaré David Nabarro, professeur de santé mondiale à l’Imperial College de Londres et envoyé de l’OMS pour le covid-19.
« Cela signifie qu’il faut isoler ceux qui présentent des symptômes de la maladie ainsi que leurs contacts », a-t-il déclaré au journal britannique Observer. « Les personnes âgées devront être protégées. En outre, il faudra veiller à ce que les hôpitaux soient en mesure de prendre en charge les personnes atteintes. Cette mesure sera la nouvelle norme pour nous tous. »
Plus de 2,4 millions de personnes auraient été infectées par le virus du PCC dans le monde et au moins 165 338 en seraient mortes, selon un relevé effectué par l’université Johns Hopkins, même si certains experts estiment que les données fournies par la Chine ne sont pas fiables.
* Epoch Times qualifie le nouveau coronavirus, à l’origine de la maladie covid-19, de « virus du PCC », parce que la dissimulation et la gestion déplorable du Parti communiste chinois ont permis au virus de se propager dans toute la Chine avant d’être transmis dans le monde entier.
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