Interdit en 2018, cet insecticide « tueur d’abeilles » a été de nouveau adopté le 6 octobre dernier par l’Assemblée nationale.
Absente lors du débat à l’Assemblée, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a déclaré dimanche 11 octobre sur CNews « assumer complètement » la réintroduction temporaire des néonicotinoïdes tueurs d’abeilles pour sauver la filière betterave, à laquelle l’Assemblée a donné son feu vert.
« J’assume complètement des choix parfois difficiles, mais j’essaie de ne pas tomber dans le blanc ou noir », a déclaré sur CNews Barbara Pompili, qui était absente lors du débat à l’Assemblée.
Le 6 octobre dernier l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi pour sauver la filière betterave, mais en divisant la majorité, LREM ayant enregistré une contestation record dans ses rangs.
Trois ans maximum
« Moi je suis une écologiste, je veux me débarrasser de ces pesticides. Simplement quand on a un obstacle, soit on peut se mettre la tête dans le sable comme certains le font en disant ‘y’a qu’à, faut qu’on’, soit on agit en responsabilité, c’est ce que j’ai essayé de faire », s’est-elle défendue.
Pour la ministre, le point le plus important du débat est de savoir « si oui ou non on veut continuer à fabriquer du sucre en France métropolitaine ? »
« Quand on doit décider si on garde ou pas une filière, il faut l’anticiper. Or, jusqu’à peu de temps, on pensait qu’il y avait des alternatives ; on se rend compte qu’elles ne fonctionnent pas. Et donc sur cette petite partie d’utilisation des néonicotinoïdes, on fait une exception qui va durer très peu de temps, trois ans maximum, et après ça sera terminé », a-t-elle souligné, se disant « très fière que la France soit le premier pays où il n’y aura plus de néonicotinoïdes grâce à l’action que nous avons menée ».
Focus sur la Chine – Touché par le virus, Trump pourrait désormais s’affermir davantage face à la Chine
Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.