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Népal : les secouristes rejoints par des guides de montagnes expérimentés

novembre 6, 2021 15:42, Last Updated: novembre 6, 2021 19:13
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Les opérations pour retrouver trois jeunes alpinistes français, portés disparus au Népal depuis le 26 octobre après une avalanche dans la région de l’Everest, ont repris vendredi 5 novembre, déclarent les secouristes népalais à l’AFP qui seront rejoints par une équipe française samedi.

« Nous avons repris l’opération de recherche à partir de vendredi », a déclaré Ang Norbu Sherpa, président de l’Association nationale des guides de montagne du Népal et chef de l’opération de recherche et de sauvetage, de retour à Katmandou.

« Les cinq autres membres de notre équipe continuent à effectuer des recherches autour des zones où l’avalanche s’est produite », a-t-il précisé. Le temps était meilleur vendredi pour conduire les opérations, pour l’heure encore infructueuses, selon lui.

L’équipe a établi un camp, doté de matériels, équipements dont « deux nouveaux détecteurs Recco modernes » et des vivres, de façon « à poursuivre les recherches » encore samedi et dimanche, « si le temps reste favorable », a-t-il ajouté.

« Les recherches seront en grande partie effectuées par ces détecteurs Recco », a expliqué le sauveteur, espérant « que ces alpinistes disparus ont des puces insérées dans leurs chaussures ou leurs vêtements ».

Âgés d’une vingtaine d’années, Louis Pachoud, Gabriel Miloche et Thomas Arfi avaient entrepris l’ascension de la face ouest du Mingbo Eiger  de 6070 mètres d’altitude.

Membres du Groupe excellence alpinisme national (GEAN), formation d’élite de la Fédération française des clubs alpins et de montagne (FFCAM), ils faisaient partie d’une équipe arrivée fin septembre, dans la région du Khumbu et de l’Everest, dans le but de gravir différents sommets culminant à quelque 5000 et 6000 m, au sud de l’Ama Dablam de 6814 m.

Un groupe de gendarmes sont attendus en provenance de France pour des opérations de recherches.  « Parmi eux, dix spécialistes du secours en montagne, membres de plusieurs pelotons de gendarmerie de haute-montagne (PGHM) des Alpes, ainsi que de l’Unité de coordination technique montagne (UCTM). Un de ces gendarmes, maître-chien d’avalanche, sera accompagné par son chien Irco. Deux gendarmes de l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie (IRCGN), experts en identification des victimes, complètent le dispositif. Enfin, l’équipe comprend également un médecin militaire de l’École militaire de haute-montagne (EMHM) de Chamonix, et un guide de la Fédération française des clubs alpins et de montagne (FFCAM) », explique le journal L’Essor de la Gendarmerie nationale.

« Ils arrivent à Katmandou samedi », a poursuivi Ang Norbu Sherpa, soulignant qu’il leur faudra un temps d’acclimatation avant de pouvoir se joindre aux opérations.

« L’espoir de retrouver des survivants est à présent quasi nul », avait indiqué lundi la FFCAM, alors que les recherches se déroulaient près du sommet du Mingbo Eiger.

« La reconnaissance en hélicoptère dépêchée par la FFCAM le dimanche 31 octobre au matin ainsi que le survol de leur voie le lundi 1er novembre ont permis de localiser leurs traces jusqu’à 5900 mètres sur l’arête qui mène au sommet. A cette altitude, les secouristes ont pu constater le déclenchement d’une avalanche », avait ajouté la FFCAM.

Le Népal a rouvert ses portes en septembre aux alpinistes étrangers, dispensant de quarantaine les personnes vaccinées.

La pandémie de Covid-19 a entraîné l’an dernier l’arrêt total de l’industrie touristique du pays de 30 millions d’habitants, dévastant son économie qui en dépend fortement.

 


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