Un alpiniste indien a été retrouvé vivant jeudi mais dans un état critique, trois jours après sa disparition dans une crevasse de l’Annapurna, l’une des montagnes les plus dangereuses du monde, au Népal.
Anurag Maloo, 34 ans, redescendait d’un camp à 5600 mètres d’altitude sur l’Annapurna lundi quand il a fait une chute dans une crevasse. Des équipes de sauvetage héliportées fouillaient depuis cette zone isolée du massif montagneux.
Selon Chhang Dawa Sherpa de l’organisation Seven Summit Treks, le grimpeur a fait une chute de 300 m au fond de la crevasse dont il a été extrait par une équipe de huit personnes. « Il est dans un état critique et a été transporté par avion vers un hôpital de Pokhara pour y être soigné », a-t-il précisé à l’AFP.
Le massif le plus meurtrier
L’Annapurna, la dixième plus haute montagne du monde, est techniquement ardue à grimper et enregistre un taux de mortalité plus élevé que celui dans l’Everest. Lundi, le célèbre alpiniste nord-irlandais Noel Hanna, 56 ans, est décédé au camp 4 après avoir réussi l’ascension du sommet. Le lendemain, l’alpiniste indienne Baljeet Kaur, 28 ans, et son compatriote Arjun Vajpai, 30 ans, ont pu être secourus après plusieurs heures de recherches.
La saison d’alpinisme dans l’Himalaya a commencé de manière tragique la semaine dernière avec la disparition de trois grimpeurs népalais dans l’Everest. Le trio traversait la dangereuse cascade de glace de Khumbu, tandis qu’il acheminait du ravitaillement au camp 1, la première étape sur la voie qui conduit au sommet de l’Everest, quand il a été frappé par une masse de neige et entraîné au fond d’une crevasse. Le Népal abrite huit des dix plus hauts sommets du monde et accueille des centaines d’alpinistes chaque printemps, quand les températures sont plus clémentes et les vents généralement faibles.
Le gouvernement a délivré pour cette saison plus de 700 permis pour l’ascension des différentes montagnes de l’Himalaya, dont 319 pour celle de l’Everest.
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