Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre un homme torse nu en train de mettre à mort un mouton de façon clandestine dans la baignoire de son logement.
Publiée sur les réseaux sociaux le samedi 1er août par Philippe Vardon, conseiller municipal (RN) de Nice, la vidéo d’un mouton en train de se vider de son sang après avoir été égorgé dans une baignoire a choqué plusieurs internautes.
Selon Nice-Presse, les faits se seraient déroulés dans un appartement de l’est de Nice à l’occasion de la fête de l’Aïd-el-Kébir, qui figure parmi les célébrations les plus importantes des musulmans. Elle symbolise notamment la fin du pèlerinage vers La Mecque.
Cette année, la date – qui est déterminée par les hautes autorités musulmanes et change tous les ans – de l’Aïd-el-Kébir était fixée au 31 juillet. La fête du sacrifice devait durer jusqu’au 4 août.
« Les musulmans qui le peuvent sacrifient un animal, souvent un mouton, mais il peut aussi s’agir d’une vache ou d’une chèvre, après la prière collective qui a lieu dans la matinée. L’idée est ensuite de partager la viande avec les plus pauvres », rappelle RTL.
⚠️ IMAGES CHOQUANTES
Chaque année l’#AidElKebir est l’occasion de scènes sordides, désormais partagées avec fierté sur les réseaux sociaux…Tous ces abattages ont eu lieu à #Nice06, je demande @PoliceNat06 de faire la maximum pour identifier et interpeller les auteurs. pic.twitter.com/kwqMl3gBfF
— Philippe Vardon (@P_Vardon) August 1, 2020
Si la préfecture des Alpes-Maritimes proposait trois lieux d’abattage autorisés dans le cadre de l’Aïd-el-Kébir, à Puget-Théniers, Escragnolles et Contes, afin de garantir le respect des mesures sanitaires et d’hygiène nécessaires, la vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre que la mise à disposition d’abattoirs ayant fait l’objet de contrôles vétérinaires n’a pas suffi à empêcher les abattages clandestins.
« Toute personne impliquée dans l’abattage d’animaux hors des abattoirs autorisés engage sa responsabilité et est passible de sanctions. Le non-respect de l’arrêté préfectoral en date du 26 juin 2020 relatif à la limitation des mouvements d’animaux […] entraînera des sanctions », avait pourtant rappelé le préfet des Alpes-Maritimes.
Après avoir rendu ces images publiques, j’attends désormais que les auteurs de ces actes soient punis à la hauteur de la cruauté dont ils semblent si fiers. https://t.co/waPJrmKsyb
— Philippe Vardon (@P_Vardon) August 3, 2020
Philippe Vardon a demandé à la police de Nice « de faire le maximum » pour identifier et appréhender les auteurs des abattages clandestins afin qu’ils soient « punis à la hauteur de la cruauté dont ils semblent si fiers ».
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