La mairie niçoise a tenu sa promesse et a offert un poste de cantonnier au SDF qui avait donné toutes ses économies aux sinistrés de la tempête Alex.
Il y a quelques semaines, Ion-Nelu Gioroiu dit Jojo, un sans-abri roumain de 52 ans vivant à Nice, avait offert ses maigres économies aux victimes des inondations provoquées par la tempête Alex, une catastrophe naturelle qui a notamment dévasté les vallées de la Vésubie et de la Roya.
Touché par le sort des sinistrés qui avaient tout perdu après les terribles intempéries, Jojo n’avait ainsi pas hésité à donner les 150 euros qu’il avait mis de côté en vendant une revue éditée par l’Association Solidarité 06.
Un geste remarqué par la mairie de Nice (Alpes-Maritimes).
« L’histoire de Jojo me touche, et cette solidarité exceptionnelle dont il fait preuve me touche encore plus. Avec Christian Estrosi, nous souhaitons lui tendre la main en lui proposant un emploi à la Ville de Nice », écrivait Pierre-Paul Léonelli – adjoint à la propreté de la municipalité – dans un tweet publié le 13 octobre.
« Depuis 2008, on a recruté sept sans-abri dans nos services. Ils font un travail remarquable. Jojo a toute sa place parmi nous », avait également expliqué M. Léonelli à nos confrères de Nice-Matin.
Une promesse qui n’est pas restée lettre morte puisque Jojo a bel et bien signé son contrat de travail le lundi 30 novembre en présence du maire de Nice Christian Estrosi.
« Jojo aime Nice, la République française, il aime les autres »
Affecté au service de la propreté, Jojo travaillera en tant que cantonnier dans le secteur Nice-Est, à proximité de la route de Turin selon Nice-Matin.
Si le contrat signé par Jojo vaut pour une durée de 6 mois, il pourra néanmoins se transformer en un emploi pérenne par la suite.
« Jojo aime Nice, la République française, il aime les autres, il est l’illustration de la sympathie et du regard bienveillant porté à l’autre », conclut Christian Estrosi.
Abandonné à sa naissance à Craiova (sud-ouest de la Roumanie), Jojo a passé son enfance dans un orphelinat et a vécu dans la rue après l’effondrement du régime communiste de Ceausescu, en 1989.
Passé en Italie où, sans-papiers, il multipliera les petits boulots, il est arrivé en France en 2017. Pendant trois ans, Jojo a dormi sur un matelas installé sur le parking du Musée d’art moderne et d’art contemporain (Mamac) de Nice, effectuant quelques travaux de jardinage chez des particuliers et vendant le journal Sans abri 06 édité par l’association Solidarité 06.
Depuis la mi-octobre, Jojo ne dort plus dans la rue. Un membre de l’association Le Café suspendu a en effet mis un appartement à sa disposition dans le quartier de La Trinité, le temps qu’il trouve un logement.
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