L’ancien chef de l’État a tenu des propos élogieux à l’égard de Marine Le Pen qui a « beaucoup progressé », en intégrant notamment un groupe RN conséquent à l’Assemblée nationale.
Le cordon sanitaire qui entourait le parti aujourd’hui dirigé par Jordan Bardella n’existe plus pour beaucoup de personnalités politiques. Parmi elles, Nicolas Sarkozy. L’ancien président de la République sort un nouveau livre, intitulé « Le Temps des combats » qui sortira le 22 août et dans lequel il fait part de ses réflexions sur Marine Le Pen.
Dans des extraits qu’a pu consulter BFM TV, couvrant la période entre 2009 et 2011 à l’Élysée, Nicolas Sarkozy salue la « progression » de la l’ancienne présidente du RN. Il rappelle notamment que pour la première fois depuis la fin des années 1980, son parti est parvenu à créer un groupe parlementaire.
Une « diabolisation » abusive
« Elle connaît mieux ses dossiers et sait les exposer avec davantage de calme, de force et de modération », estime l’ex-chef de l’État. Nicolas Sarkozy ajoute aussi n’avoir « jamais aimé sa diabolisation ». « Comment d’ailleurs dans le même temps, l’accuser de ne pas être républicaine et de l’autoriser à présenter des candidats jusqu’à obtenir 89 députés ? », questionne-t-il.
L’ancien locataire de l’Élysée écrit également qu’un député RN aurait dû être à la tête de la présidence de la commission des finances, à la place du député LFI Éric Coquerel. « Le groupe le plus important de l’opposition à l’Assemblée nationale est le Rassemblement National. Qu’on l’aime ou pas », souligne-t-il.
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