Interpellé à son domicile à Niort le 13 janvier pour avoir imposé des sévices corporels à son chiot labrador, un homme a été jugé dès le lendemain en comparution immédiate. L’individu a été condamné à 15 mois de prison, ce qui, selon maître Isabelle Terrin, avocate spécialisée en droits des animaux, est bien peu : « Si ce petit chien était humain, la réclusion criminelle à perpétuité serait encourue. »
Selon Le Courrier de l’Ouest, l’autopsie pratiquée sur le chiot a révélé qu’il avait, en plus d’une plaie à l’œil, « une patte cassée, des brûlures, des entailles et une hémorragie interne importante. » L’animal, inconscient, a dû être euthanasié.
L’individu a été reconnu coupable de plusieurs infractions. Il a donc été condamné à 15 mois d’emprisonnement avec mandat de dépôt à l’audience, ce qui signifie qu’il a été conduit directement en prison à l’issue du procès. Ayant également outragé ou menacé deux policiers, il devra leur payer des dommages et intérêts.
« Quinze mois avec mandat de dépôt, ça semble satisfaisant, mais à bien y regarder, cette condamnation couvre diverses infractions, notamment envers les forces de l’ordre », s’interroge maître Isabelle Terrin, dont ce n’est pas le dossier et qui ne fait que le commenter.
Si l’animal était un humain, « l’infraction serait homicide précédé d’actes de barbarie et de tortures. Là, 15 mois pour l’ensemble des infractions (…) Je suis amenée à modérer mon enthousiasme », commente-t-elle.
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