Le nombre d’agressions gratuites enregistrées augmente régulièrement en France. Selon le Ministère de l’intérieur, il y en aurait eu plus de 173 000 au premier semestre 2018, soit 6 % de plus qu’en 2017.
Ces actes de violence « non crapuleuse » sont commis dans un but autre que le vol. Ceux qui sont recensés par les forces de l’ordre sont au nombre de près de 1 000 par jour, ce qui en fait environ 10 000 de plus qu’en 2017. Toutefois, il est difficile d’être certain que le nombre de ces actes est vraiment en hausse, ou bien sont-ils simplement dénoncés davantage que par le passé ?
En effet, ces chiffres incluent les actes de violence intrafamiliale, qui constituent 80 % de cette hausse alors que les violences gratuites commises sur la voie publique ne sont qu’en très légère augmentation. L’augmentation du nombre de dénonciation en début d’année pourrait être relié à la révélation de l’affaire « Weinstein » en octobre 2017, avec les appels à dénoncer le harcèlement sexuel sous les hashtag #balancetonporc et #MeToo.
« Notre tolérance à la violence va decrescendo, ce qui nous amène à davantage déposer plainte en cas de violence subie », explique Christian Mouhanna, du Centre de recherche sociologique sur le droit et les institutions pénales, à La Croix.
« Qu’on me comprenne bien, je ne suis pas en train de dire que les agressions dites “gratuites” n’augmentent pas. Je dis simplement que leur dénonciation accrue constitue un indice, et aucunement une preuve, d’une éventuelle augmentation sur le terrain. »
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