Une équipe de neuf experts de Harvard, l’Université Johns Hopkins ainsi que d’autres universités de premier plan ont publié des recherches qui changent la donne sur l’efficacité et la sécurité des vaccins contre le Covid-19 et sur les raisons qui font que la vaccination obligatoire des étudiants est contraire à l’éthique.
Cette étude de 50 pages, qui a été publiée sur le Social Science Research Network à la fin du mois d’août, a analysé les données des CDC (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies des États-Unis) et de l’industrie sur les effets indésirables des vaccins, pour conclure que l’obligation d’administrer des rappels de vaccins contre le Covid-19 aux jeunes peut entraîner 18 à 98 effets indésirables graves effectifs pour chaque hospitalisation liée à une infection au Covid-19 théoriquement évitée.
Le document est cosigné par le Dr Stefan Baral, professeur d’épidémiologie à l’université Johns Hopkins ; le chirurgien Martin Adel Makary, lui aussi professeur à l’université Johns Hopkins, connu pour ses livres qui dénoncent les malversations médicales, notamment « Unaccountable : What Hospitals Won’t Tell You and How Transparency Can Revolutionize Heath Care » [Irresponsable : ce que les hôpitaux ne vous diront pas et comment la transparence peut révolutionner les soins de santé, nrd] ; et le Dr Vinay Prasad, hématologue-oncologue, professeur au département d’épidémiologie et de biostatistique de la faculté de médecine de l’Université de Californie du Sud (UCSF), et auteur de plus de 350 articles universitaires examinés par des pairs.
Mais parmi cette équipe d’experts internationaux de haut niveau qui a rédigé ce document, le plus remarquable est peut-être Salmaan Keshavjee, docteur en médecine, directeur actuel du Centre de prestation de soins de santé mondiaux de la Harvard Medical School et professeur de médecine sociale et de santé globale à la Harvard Medical School. Selon sa biographie disponible en ligne, M. Keshavjee a également beaucoup travaillé avec Partners In Health, une organisation à but non lucratif basée à Boston et cofondée par le défunt Dr Paul Farmer, sur le traitement de la tuberculose résistante aux médicaments.
Risque d’être désinscrits de l’université
Comme le souligne l’étude, les étudiants des universités américaines, canadiennes et mexicaines sont informés qu’ils sont tenus de se faire administrer une troisième dose du vaccin Covid-19 sous peine d’être exclus. Les lycéens non vaccinés qui viennent d’entrer à l’université s’entendent également dire que les vaccins Covid-19 sont « obligatoires » pour pouvoir être admis.
Ces obligations sont très répandues. À l’heure actuelle, 15 États américains continuent d’honorer les exemptions philosophiques (convictions personnelles), et 44 États ainsi que Washington, D.C. autorisent les exemptions religieuses pour les vaccins. Mais même dans ces États, les universités privées informent les parents qu’elles n’accepteront pas les exemptions de vaccins reconnues par l’État.
Suite à des entretiens personnels menés auprès d’une demi-douzaine de familles, Epoch Times a constaté que les administrateurs de certains collèges et universités informaient les étudiants qu’ils disposaient de leurs propres équipes médicales, employées par l’université, pour examiner les dispenses médicales soumises par les étudiants et signées par des médecins privés. Ces médecins, explique-t-on aux familles, décideront si les raisons de santé invoquées sont médicalement valables.
5 arguments déontologiques contre les rappels obligatoires
Bien que rarement évoqués dans les médias grand public, les rappels de vaccins contre le Covid-19 ont suscité une vive controverse.
Alors que certains pays indemnisent discrètement les personnes victimes des conséquences dévastatrices liées aux vaccins, et que d’autres pays limitent les recommandations relatives au vaccin Covid-19, les États-Unis recommandent désormais aux enfants de 12 ans et plus de recevoir le rappel spécifique Omicron de Pfizer-BioNTech, et aux jeunes adultes de plus de 18 ans de recevoir le vaccin actualisé de Moderna.
Dans le même temps, les autorités de santé publique du Canada laissent entendre que les Canadiens devront être vaccinés contre le Covid-19 tous les 90 jours.
Dans un contexte de recommandations de santé publique confuses et souvent variables et de lassitude à l’égard des injections de rappel, les auteurs de ce nouveau document affirment que les obligations imposées par les universités en matière d’injections de rappel sont contraires à l’éthique. Ils donnent cinq raisons spécifiques à cette affirmation audacieuse :
1) Manque de transparence dans l’élaboration des politiques. Les scientifiques ont souligné qu’il n’existe pas d’analyse risque-bénéfice formelle et scientifiquement rigoureuse de l’utilité des rappels pour prévenir les infections graves et les hospitalisations chez les jeunes adultes.
2) Préjudice attendu. Un examen des données actuellement disponibles montre que les obligations entraîneront ce que les auteurs appellent un « préjudice net attendu » pour les jeunes. Ce préjudice attendu sera supérieur au bénéfice potentiel apporté par les rappels.
3) Manque d’efficacité. Les vaccins n’ont pas empêché efficacement la transmission du Covid-19. Compte tenu de leur faible efficacité (les auteurs parlent d’une « efficacité limitée et transitoire »), les effets néfastes probables des rappels l’emportent probablement sur les avantages pour la santé publique.
4) Aucun recours pour les jeunes adultes victimes d’un vaccin. Le fait d’imposer la vaccination comme condition préalable pour entrer à l’université est particulièrement inquiétant car les jeunes gens souffrant de séquelles dues à ces vaccins ne pourront probablement pas recevoir d’indemnisation à ce titre.
5) Le préjudice pour la société. Les obligations vaccinales, insistent les auteurs, ostracisent les jeunes adultes non vaccinés, les excluant des possibilités d’éducation et d’emploi universitaire. La vaccination forcée entraîne « des atteintes majeures au libre choix de la profession et à la liberté d’association », écrivent les scientifiques, en particulier lorsque « les obligations ne sont pas étayées par une justification impérieuse de santé publique. »
Les conséquences du non-respect de ces règles sont, entre autres, la désinscription, l’interdiction de naviguer sur Internet, la perte de l’accès aux salles de sport et autres installations sportives, et l’expulsion des logements du campus. Selon les auteurs, ces approches punitives ont entraîné un stress psycho-social inutile, une atteinte à la réputation, une perte de revenus et la peur d’être expulsé, pour ne citer que quelques exemples.
22.000 à 30.000 jeunes adultes précédemment non affectés doivent être vaccinés
Le manque d’efficacité des vaccins est une préoccupation majeure pour ces chercheurs. Sur la base de leur analyse des données publiques fournies aux CDC, ils ont estimé qu’il faudrait administrer un rappel du vaccin à ARNm à entre 22.000 et 30.000 jeunes adultes précédemment non infectés pour leur éviter l’hospitalisation.
Toutefois, cette estimation ne tient pas compte de la protection conférée par une infection antérieure. Ainsi, ont insisté les auteurs, « cela doit être considéré comme une évaluation prudente et optimiste du bénéfice. »
En d’autres termes, les vaccins ARNm contre le Covid-19 sont essentiellement inutiles.
Les injections de rappel obligatoires font plus de mal que de bien
Mais le manque d’efficacité documenté n’est qu’une partie du problème. Les chercheurs ont, en outre, constaté que pour chaque hospitalisation liée au Covid-19 évitée chez les jeunes adultes qui n’avaient pas été infectés auparavant par le Covid-19, les données montrent que 18 à 98 « événements indésirables graves » seront causés par les vaccins eux-mêmes.
Ces événements comprennent jusqu’à trois fois plus de myocardites associées aux rappels chez les jeunes hommes que d’hospitalisations évitées, et pas moins de 3.234 cas d’autres effets secondaires si graves qu’ils interfèrent avec les activités quotidiennes normales.
Dans un hôpital régional de Caroline du Sud, la réceptionniste portait un badge indiquant : « Je suis vaccinée contre le Covid-19 » avec un gros crochet noir dessus.
« Et les rappels ? » a demandé un visiteur de l’hôpital. « Il semble que nous ayons besoin de trop d’injections. »
« Ça semble beaucoup », a convenu la préposée. « C’est difficile de savoir quoi faire. » Mais elle a donné un conseil au visiteur : « Continuez à lire et à vous informer, afin de prendre une décision éclairée. »
Ce nouveau document est indispensable à toute personne qui tente de déterminer si elle a besoin d’un plus grand nombre de rappels de vaccins. Les auteurs ont conclu leur étude par un appel à l’action. Les responsables politiques doivent mettre fin immédiatement aux obligations imposées aux jeunes adultes, s’assurer que les personnes qui ont été victimes de ces vaccins soient indemnisées pour les préjudices causés par ces obligations, et mener et partager ouvertement les résultats des analyses risques-avantages relatives aux vaccins pour les différents groupes d’âge.
Ces mesures sont nécessaires, selon les auteurs, pour « entamer ce qui sera un long processus de rétablissement de la confiance vis-à-vis de la santé publique ».
Que la force soit avec ces scientifiques courageux
Les deux premiers co-auteurs, le Dr Kevin Bardosh et Allison Krug, ont tous deux remercié leurs familles de les avoir soutenus pour « débattre publiquement sur les obligations en matière de vaccins Covid-19 » dans la section remerciements du document.
Comme nous l’avons déjà écrit au mois de mai, un nombre croissant de scientifiques et de médecins s’expriment sur l’efficacité douteuse et les problèmes de sécurité inquiétants qui entourent ces vaccins Covid-19 dont la production a été accélérée. Ils le font en étant pleinement conscients des risques encourus sur le plan personnel et professionnel. Ils méritent nos encouragements et notre soutien.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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