Le 13 décembre, Michel Lalande a annoncé qu’il allait fermer une salle de prière de la ville de Hautmont, près de Maubeuge, dans le Nord.
Ce jeudi, le préfet du Nord a déclaré qu’il allait fermer la salle de prière As-Sunnah de la ville d’Hautmont, « compte tenu des éléments recueillis par les services spécialisés et de la diffusion récurrente de messages de provocation à la violence ».
Une fermeture pour 6 mois qui sera effective à partir de 14h30 le 15 décembre.
Dans un communiqué de presse publié sur Internet, le préfet Michel Lalande précise que la décision de fermer la salle a été prise « aux seules fins de prévenir la commission d’actes terroristes », en application de l’article L. 227-1 du code de la sécurité intérieure.
« Les idées qui y sont diffusées et les activités qui s’y déroulent provoquent à la violence, à la haine et à la discrimination et font l’apologie d’actes de terrorisme. C’est ainsi que les propos tenus lors des prêches ont clairement provoqué à la haine et à la violence envers les non-croyants », souligne le communiqué.
Interrogés par France Bleu, les services de la préfecture du Nord ont expliqué que l’attentat terroriste de Strasbourg n’avait pas influencé la décision de M. Lalande, puisque la salle de prière d’Hautmont était surveillée depuis août 2017.
Le communiqué de presse rappelle également qu’une quinzaine de « visites domiciliaires » ont été diligentées depuis un an « chez des individus connus pour leur radicalisation ».
Selon France Bleu, la salle de prière incriminée était très fréquentée, accueillant parfois jusqu’à 200 personnes bien que sa capacité n’excède pas une centaine d’individus.
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