Normandie : un ancien footballeur de haut niveau ouvre plusieurs crèches et offre une solution de garde adaptée aux parents

25 août 2018 08:48 Mis à jour: 5 avril 2019 19:50

Ancien footballeur professionnel passé par Lens, Caen et plusieurs clubs de deuxième division anglaise, Samy Mawéné a quitté les pelouses pour ouvrir des micro crèches destinées aux salariés d’entreprises. Une reconversion réussie pour ce Normand de 33 ans.

Baptisé Les Jeunes Pousses, le concept de micro crèches développé par l’ancien milieu de terrain du stade Malherbe a le vent en poupe.

Initié en 2013, le projet s’articule autour de structures de taille réduite qui permettent de garantir une prise en charge personnalisée de chaque enfant, « en respectant son rythme et ses besoins ».

Autre spécificité mise en avant par Les Jeunes Pousses : chaque structure dispose d’une professionnelle dont la langue maternelle est l’anglais, « titulaire d’un diplôme de la petite enfance dans son pays d’origine ou en France ».

Une particularité liée à Sarah Fallows : compagne de Samy et co-fondatrice de l’entreprise, elle est d’origine britannique et a exercé le métier d’institutrice dans la ville de Manchester.

« On a commencé à trois en 2013. Le principe, c’est la collectivité en petit nombre. L’humain au centre de tout. Du sur-mesure pour les entreprises », a expliqué la jeune femme à nos confrères de Ouest-France.

Un concept inspiré du modèle anglo-saxon qui rencontre un franc succès en Normandie, la région où est né Samy.

Et le jeune entrepreneur compte s’appuyer sur un terrain qu’il connaît bien pour développer son entreprise, lui qui affirme que « la priorité, c’est la Normandie ».

Les Jeunes Pousses disposent pour l’instant de 3 structures à If, Hérouville et Verson (celle-ci ouvrira ses portes en septembre) pour accueillir les tout-petits.

« Tout se fait par le bouche-à-oreille », confie Samy.

Mais après une levée de fonds de 1,7 million d’euros, Samy et sa compagne prévoient l’ouverture d’une quarantaine de micro crèches supplémentaires d’ici 3 ans.

Un développement ambitieux qui devrait s’accompagner d’une centaine de créations d’emplois :

« On prévoit trois à cinq ouvertures en janvier, cinq à six autres à chaque rentrée dans les trois ans à venir. Plus de 2 millions d’euros d’investissements, plus d’une centaine d’embauches. »

« On préfère faire pousser de petits champignons plutôt qu’un paquebot. La proximité est primordiale », conclut l’entrepreneur en herbe.

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