Norvège : 8300 euros d’amende pour conduite de trotinette en état d’ivresse

2 septembre 2022 09:28 Mis à jour: 2 septembre 2022 09:57

Une Norvégienne s’est vu infliger une amende de 8 300 euros et une peine de prison avec sursis après avoir été contrôlée en état d’ébriété au guidon d’une trottinette électrique dans une rue déserte.

L’accusée, âgée de 40 ans, a été arrêtée peu après 23 heures, un vendredi de juin, dans le centre de Stavanger, dans le sud-ouest du pays. Un test d’alcoolémie a établi qu’elle conduisait avec plus de 1,4 gramme d’alcool dans le sang.

En Norvège, où le taux d’alcoolémie toléré est de 0,5 gramme par litre de sang, la conduite en état d’ébriété est généralement punie d’une amende correspondant à un mois et demi de salaire brut, assortie d’une peine de prison ferme.

Ces règles s’appliquent également aux trottinettes électriques classées comme véhicules motorisés.

Le tribunal de Sandnes a cependant fait preuve de clémence en optant pour une peine de 15 jours avec sursis et d’une amende de 80.000 couronnes (8.300 euros), un peu moins que les 93.000 couronnes réclamées par l’accusation.

« La Cour souligne que l’accusée n’a conduit que quelques minutes et qu’il n’y avait pas d’autres voitures ni de piétons sur place », indique le jugement que l’AFP a consulté mercredi.

« Il n’y a pas eu de situation dangereuse dans les faits », précise la juge, qui fait aussi valoir que l’accusée a reconnu les faits et qu’une trottinette électrique cause potentiellement moins de dégâts qu’une voiture ou une moto.

Responsable des ressources humaines d’une start-up, la quadragénaire devra aussi repasser son permis de conduire après 18 mois de suspension.

 

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.

EN CE MOMENT