Deux femmes de moins de 50 ans sont mortes après avoir reçu le vaccin anglo-suédois. Aucun lien n’a été établi entre leur décès et le vaccin.
La Norvège a annoncé le 15 mars la mort par hémorragie cérébrale d’une soignante de moins de 50 ans qui avait été hospitalisée après avoir reçu une injection du vaccin AstraZeneca contre l’épidémie du Covid-19 causée par le virus du PCC (Parti communiste chinois), sans qu’un lien entre les deux puisse être établi à ce stade. C’est le deuxième cas analogue mortel signalé en quelques jours dans le pays nordique qui a suspendu jeudi « par précaution » le vaccin développé par le laboratoire anglo-suédois.
Samedi, les autorités sanitaires norvégiennes avaient fait état de l’hospitalisation de trois membres du personnel soignant souffrant de thrombopénie (quantité anormalement basse de plaquettes sanguines), de saignements et de caillots sanguins. Présentés comme relativement jeunes, tous avaient auparavant reçu une première injection du vaccin d’AstraZeneca.
Des craintes liées à la formation de caillots sanguins
L’un de ces trois soignants, une femme de moins de 50 ans jusqu’alors « en bonne santé », a succombé dimanche des suites d’une hémorragie cérébrale, ont indiqué les autorités sanitaires. Elle avait été hospitalisée jeudi, environ une semaine après avoir reçu le vaccin. « Nous ne pouvons ni exclure ni confirmer que cela a quelque chose à voir avec le vaccin », a déclaré un responsable de l’Agence norvégienne des médicaments, Steinar Madsen, lors d’une conférence de presse. L’état de santé des deux autres soignants hospitalisés a été qualifié de stationnaire.
Une autre soignante d’une trentaine d’années était déjà morte vendredi en Norvège, dix jours après avoir reçu le même vaccin. D’autres décès ont aussi été rapportés en Europe, notamment en Autriche et au Danemark.
L’Agence européenne des médicaments (AEM) cherche à déterminer si ces cas sont liés au vaccin.
Selon les autorités médicales norvégiennes, environ 130 000 personnes se sont vu administrer le vaccin dans le pays nordique, jusqu’à la suspension annoncée jeudi en raison de craintes liées à la formation de caillots sanguins. D’autres pays européens – France, Bulgarie, Irlande, Pays-Bas, Allemagne, Italie – ont depuis pris une décision similaire.
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