« Là où il y a une volonté, il y a un chemin » : Emmanuel Macron a rendu un vibrant hommage au général Jean-Louis Georgelin, le responsable du chantier de restauration de Notre-Dame mort accidentellement en montagne, lors d’une cérémonie vendredi aux Invalides.
« Bourreau de travail », « meneur d’hommes », « serviteur exemplaire » : le président de la République a salué l’ancien chef d’état-major des armées et le stratège de la restauration de la célèbre cathédrale de Paris ravagée par un incendie en avril 2019.
« Le 8 décembre 2024, nous retrouverons Notre-Dame (…) Vous serez là mon général », « nous penserons à vous, je penserai à vous », a lancé Emmanuel Macron, accompagné de son épouse Brigitte, de la Première ministre Élisabeth Borne et de nombreux membres du gouvernement, devant le cercueil déposé au cœur de la cour des Invalides.
« Dans le carillon, à travers les coups de l’angélus perçant le son des cloches de Notre-Dame de Paris, toute la Nation vous entendra encore. Nous entendrons votre voix rire, gronder, déclamer (..) voix patriote, voix de la France, cantique des cantiques. Alors nous pourrons vous dire merci. Adieu mon général, a conclu le chef de l’État.
Le général Georgelin avait été choisi par Emmanuel Macron pour orchestrer la reconstruction de Notre-Dame en cinq ans et sa réouverture en 2024. Il est décédé le 18 août à l’âge de 74 ans lors d’une sortie en montagne en Ariège. Un détachement de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris a jalonné les marches de la cathédrale Saint-Louis des Invalides, où une messe a précédé la cérémonie, en hommage au combat contre le feu qu’ils menèrent pour sauver la cathédrale.
Cet ancien élève de Saint-Cyr, chef de l’état-major particulier du président Jacques Chirac en 2002, avait été promu général d’armée en 2003. Chef d’état-major des armées françaises (Cema) de 2006 à 2010, il avait supervisé les opérations en Côte d’Ivoire, Afghanistan, dans les Balkans ou au Liban.
Originaire d’Aspet (Haute-Garonne), ce général cinq étoiles célibataire, né le 30 août 1948, était cultivé, peu mondain, sobre, et sa foi catholique aussi ancrée que discrète, selon ses proches. Ses funérailles seront célébrées le 31 août dans son village natal d’Aspet, en Haute-Garonne.
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