Un ancien chauffeur de semi-remorque perd son emploi et devient confiné à un fauteuil roulant après un accident de travail en mars de l’année dernière. Aujourd’hui, cet homme de 62 ans de Langley Mill, Nottingham, attribue à un adorable bouledogue français, qu’il a sauvé, le mérite de lui avoir sauvé la vie.
Keith Aspin était chauffeur de camion depuis 25 ans, et il adorait son travail. Sa vie a cependant pris un tournant tragique lorsqu’il a été victime d’une blessure débilitante. M. Aspin lançait une sangle sur une charge à sécuriser pendant une journée typique lorsqu’il a soudain souffert d’un blocage artériel, ce qui l’a fait s’effondrer.
En conséquence, il a subi 14 fractures de la colonne vertébrale, une entaille de 25 cm sur la tête et une épaule disloquée. On lui a alors dit qu’il serait incapable de marcher pendant deux ans et qu’il devrait subir une opération de la colonne vertébrale.
Ses blessures l’ont confiné dans un fauteuil roulant, son permis de conduire lui a été retiré et il a par conséquent perdu son emploi. Il a ensuite perdu sa maison et a dû déménager dans un centre de vie assistée accessible aux fauteuils roulants. Son corps et son esprit ont commencé à se détériorer.
« De mars à décembre, j’ai passé ma vie allongé sur mon canapé, car je ne pouvais même pas me rendre à mon lit », raconte M. Aspin à Caters News.
En raison d’une diminution de la force du haut du corps, M. Aspin est devenu incapable de se laver, de préparer sa propre nourriture ou d’aller faire ses courses. Il a essayé la physiothérapie, mais sans succès, ce qui lui a causé trop de difficultés. Sa santé mentale s’est détériorée.
C’est alors qu’il a commencé à chercher un compagnon en ligne.
En janvier, M. Aspin a rencontré Maja pour la première fois. Le bouledogue français de 19 mois avait été sauvé d’une usine à chiots où elle subissait de mauvais traitements, et M. Aspin est tombé sur une annonce cherchant un foyer pour le pauvre chiot. Il s’est vite rendu compte qu’il avait besoin d’elle autant qu’elle avait besoin de lui.
« Maja a été sauvée d’une usine de chiots et j’ai été bouleversé de voir à quel point elle était anxieuse et peu sûre d’elle », a partagé M. Aspin. « Elle avait été maltraitée et se blotissait chaque fois que je levais la main pour lui caresser la tête. »
C’est son sens des responsabilités envers Maja qui a encouragé M. Aspin à marcher à nouveau. « Je ne savais pas si elle était dressée à l’usage des toilettes quand je l’ai eue et j’ai décidé de sortir avec elle le lendemain et de l’emmener en promenade », se souvient-il. « J’ai pris ma canne et j’ai réussi à me procurer une laisse et un harnais extensibles. Je savais qu’elle était dépendante de moi et elle m’a poussé à sortir. »
L’ancien camionneur et son nouveau chien ont rapidement formé un lien incroyablement étroit, et il dit que c’est le fait de s’occuper d’elle qui lui a sauvé la vie.
« C’est ma meilleure amie et elle m’a sauvé la vie », dit-il. « Elle m’a donné un but dans la vie. Ma santé mentale s’est énormément améliorée depuis qu’elle est là. Nous nous sommes sauvés mutuellement, et je pense qu’elle le sait. »
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