Un ancien responsable du renseignement de l’administration Trump a déclaré que le gouvernement américain prévoyait de publier un rapport déclassifié partageant plus d’informations sur les observations d’ovnis que cela n’avait été fait jusque-là.
« Il y a beaucoup plus d’observations que celles qui ont été rendues publiques », a affirmé l’ancien directeur du renseignement national John Ratcliffe à l’animatrice de la Fox News Maria Bartiromo, le 19 mars. Il a ajouté qu’il aurait souhaité que ces informations soient déclassifiées et rendues publiques avant qu’il ait quitté ses fonctions, mais que le délai avait été trop court.
« Certaines d’entre elles ont été déclassifiées. Et quand nous parlons d’observations, nous parlons d’objets qui ont été vus par des pilotes de la marine ou de l’armée de l’air, ou qui ont été captés par des satellites, qui font clairement des choses difficiles à expliquer », a-t-il ajouté. « Des mouvements difficiles à reproduire pour lesquels nous n’avons pas la technologie, ou qui voyagent à des vitesses qui dépassent le mur du son sans provoquer de bang supersonique. »
Les commentaires du responsable du renseignement interviennent près d’un an après que le Pentagone a publié trois vidéos de « phénomènes aériens non identifiés », dans lesquelles les caméras des avions de la marine américaine montrent des objets qui se déplacent à des vitesses inexplicables et laissent dans la confusion les pilotes.
En réponse aux vidéos du Pentagone, l’ancien sénateur Harry Reid (Parti démocrate, Nevada) qui s’est beaucoup investi pour encourager les enquêtes sur les observations d’ovnis, a écrit que ces vidéos « ne constituent qu’une pointe d’iceberg » de tout ce qui est connu du gouvernement fédéral.
« Je suis heureux que le Pentagone publie enfin ces images, mais cela ne fait qu’effleurer la surface des recherches et du matériel disponible », a-t-il écrit sur Twitter. « Les États-Unis doivent se pencher sérieusement et scientifiquement sur cela et sur toutes les implications potentielles pour la sécurité nationale. Le peuple américain mérite d’être informé. »
Ce à quoi le ministère de la Défense (Department of Defense, DoD) n’a pas fait de commentaire immédiat.
« Lorsque nous parlons d’observations, l’autre chose que je vous dirais, c’est qu’il ne s’agit pas seulement d’un pilote, d’un satellite ou de données collectées par le renseignement », a poursuivi John Ratcliffe, « en général, il y a de nombreux appareils qui captent ces choses, et donc encore une fois, certaines d’entre elles ne sont que des phénomènes inexpliqués, et pas mal d’autres, en fait, ont été rendues publiques. »
John Ratcliffe précise que les observateurs essaient de trouver des explications scientifiques à ce qu’ils peuvent voir, mais parfois cela défie tout simplement ce qui est technologiquement possible.
« Le climat peut causer des perturbations, des troubles visuels », a-t-il déclaré. « Parfois nous nous demandons si nos adversaires n’auraient pas des technologies un peu plus avancées que ce que nous imaginons, ou que celles que nous avons nous-mêmes. Mais il y a des cas où nous n’avons aucune explication valable pour ce que nous avons vu. »
Maria Bartiromo a annoncé au public, lors de l’interview, que le ministère de la Défense allait publier un rapport déclassifié sur les ovnis d’ici le 1er juin.
Les fonds du rapport se sont vus engouffrés dans le plan de relance (d’aide au Covid-19) de 2 300 milliards de dollars et les dépenses publiques destinées à l’UAP (Unidentified Aerial Phenomena) Task Force, l’équipe du Pentagone qui analyse les phénomènes aériens non identifiés. Une équipe qui a aussi pour fonction de communiquer les informations déclassifiées à la commission sénatoriale du renseignement et celles concernant des menaces aériennes avancées d’OVNI ou de « véhicules aériens anormaux ».
« La nouvelle loi sur l’autorisation des services de renseignement (Intelligence Authorization Act) intègre le texte du rapport de la commission sénatoriale du renseignement qui demande un rapport non classifié, toutes sources confondues, sur le phénomène de l’UAP », a déclaré Christopher Mellon, ancien sous-secrétaire adjoint à la défense pour le renseignement sous les administrations Clinton et Bush, sur Twitter. « Cela a été fait dans la déclaration explicative conjointe qui accompagne le projet de loi. »
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