Le haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie a rapporté mardi « des tirs tendus avec des armes de gros calibre, des carabines de grande chasse, sur les gendarmes » lors des violences sur la commune du Mont-Dore, ainsi que de maisons brûlées à Nouméa.
« On n’a pas de morts, il n’y a pas de blessés graves pour l’instant, il y aurait pu y en avoir », a déclaré Louis Le Franc en conférence de presse, en appelant au calme.
« Toute cause mérite d’être défendue politiquement, mais elle ne mérite pas de l’être en engageant des actions mortelles contre les gendarmes, contre les habitants, sur l’agglomération de Nouméa », a ajouté le haut-commissaire.
🇳🇨#NouvelleCalédonie : situation insurrectionnelle à #Nouméa alors que les indépendantistes se soulèvent contre le dégel du corps électoral.
Les écoles resteront fermées ce mardi, tout comme la plupart des commerces et entreprises. Un couvre-feu a été instauré.
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— Maxime Trédan (@MaxTredan) May 13, 2024
« Sur la ville de Nouméa, l’action est menée essentiellement sur les quartiers Nord avec des destructions de commerces, de pharmacies et de domiciles », a poursuivi M. Le Franc. « Car on a malheureusement pu constater des exfiltrations d’habitants » avant que leurs « domiciles ne soient brûlés ».
1500 appels et extinction de 200 feux
Des violences ont éclaté sur l’archipel calédonien lundi pendant l’examen à l’Assemblée nationale d’une révision constitutionnelle sensible portant sur l’élargissement du corps électoral propre au scrutin provincial.
Mardi matin, le gouvernement de Nouvelle-Calédonie a également lancé un appel à « la raison et au calme ».
Les pompiers de Nouméa ont dit avoir reçu près de 1 500 appels dans la nuit de lundi à mardi et être intervenus sur environ 200 feux. Selon un regroupement patronal, une trentaine de commerces, d’usines et d’autres entreprises ont été incendiés.
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