Voici que nous marchons sur le chemin des humanités, au sens scolaire de celles-ci : l’actualité nous fait enfin apprendre l’alphabet grec et reprendre à petits pas le chemin de la connaissance du monde classique. Alpha, Beta, Delta, Gamma, Espsilon, Omicron…. Nos nouveaux maîtres en littérature grecque ont malheureusement censuré une lettre de cet alphabet : Xsi, ou Xi, qui aurait dû être le nom du nouveau variant sud-africain de la Covid-19. Mais, de même qu’on ne pouvait appeler Covid le virus de Wuhan, pour ne pas « blesser » le régime communiste chinois, il a pour la même raison fallu éviter de nommer ce super-variant « Xi ». S’agissant d’un des virus les plus contagieux au monde, ceci aurait tracé un inévitable parallèle avec Xi Jinping, premier secrétaire du parti communiste chinois, et la politique de son gouvernement.
Il y eut pourtant eu beaucoup de justesse à ne pas manquer ce Xi. D’abord parce que c’est bien un accident de laboratoire qui, à Wuhan, a été le point de départ de la pandémie – vous verrez d’ailleurs dans les pages suivantes que ceux-ci continuent de se produire régulièrement ; puis parce que c’est bien avec la contagiosité du pire virus imaginable que le régime chinois continue d’exporter son modèle en Occident et, quelque part, de l’infecter.
Ces mots sont-ils trop forts ? Observons : hormis une minorité de plus en plus réduite de citoyens inquiets de voir le système de crédit social chinois entrer dans notre pays par la petite porte, qui ne trouve pas aussi naturel d’afficher en tout lieu son code-barre individuel que de se présenter par ses nom et prénoms ? Qui s’interroge sur ce monde où tous les trois mois il faudrait recevoir passivement une nouvelle injection « booster » dont la plupart des experts scientifiques disent pourtant qu’elle est inutile ? Qui s’indigne de voir les Jeux Olympiques – symboles de paix entre les nations – tenus dans le même pays qui mène un génocide contre les Ouïghours, les Tibétains, les pratiquants du Falun Gong ?
Disons-le nettement, si aucun de ces exemples ne vous révulse, c’est que vous êtes déjà infecté par ce virus chinois qui, progressivement, dissout en chacun la capacité d’indignation, rogne les aspirations à la liberté, à la moralité, au vrai progrès qu’est l’ancrage dans notre histoire nationale.
La France est peut-être à une croisée des chemins. Les signes d’un glissement vers le contrôle « 3.0 » se multiplient, avec une régularité mécanique. Goutte après goutte, dans la nouvelle culture de l’effacement, toute forme de pensée non normée a vocation à être condamnée d’abord, à disparaître ensuite. Un chanteur populaire peut de nos jours être victime d’appels au boycott pour le crime impardonnable d’avoir utilisé le mot « mongol » dans une de ses chansons.. Dans la nouvelle vague « woke » où tout sujet est prétexte à la lutte, ce qui est réellement recherché n’est pas l’effacement de la violence, mais celui de la pensée libre.
Dans cette nouvelle édition, nous mettrons face à face – actualité oblige – la situation sanitaire et les politiques publiques destinées à y faire face. Nous évoquerons, encore, la situation en Chine qui malgré ses milliers de kilomètres de distance a souvent bien plus d’impact sur nos vies que les rebonds divers de l’actualité locale. Et enfin, pour inlassablement rappeler que tout ceci n’est pas le fait de « la Chine » mais du « régime communiste chinois », nous ouvrirons la fenêtre pour laisser entrer l’air pur de ce qu’a été l’authentique culture de ce grand pays – et de sa renaissance sur scène.
Bonne lecture à tous et toutes,
Avec Vérité et Tradition, La Rédaction
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