Dans un article précédent, j’ai expliqué l’origine véritable de la gauche et de la droite, et comment cela se rapporte à l’ancien paradigme des chemins de gauche et de droite. Cela s’est manifesté à bien des égards au cours des millénaires, et une grande partie de mon travail a consisté à informer le public sur l’encadrement erroné de la moralité (consciemment ou non) par ceux sur le chemin de gauche.
La raison pour laquelle ce sujet est important est que la gauche et la droite sont soit faussement rejetées comme non pertinentes, nous poussant vers une moralité subjective, soit mal interprétées comme un système de « la force fait le droit » qui rend la moralité subjective encore plus possible.
Cela crée un précédent très dangereux, car s’il existe un terme qui définit le mal, c’est bien la moralité subjective. Cela peut être décrit comme la conviction que la moralité est décidée par l’individu, plutôt que par une loi universelle indépendante des personnes. Cela mène à la croyance que vous pouvez faire ce que vous voulez, tant que vous pouvez vous en tirer à bon compte.
Nous devons briser l’emprise de cette façon de penser si nous voulons créer quelque chose de mieux. Malheureusement, la moralité subjective est attrayante pour une grande multitude de personnes, ce qui signifie que c’est un processus difficile à défaire. Nous devons donc enlever les innombrables couches de confusion pseudo-philosophique qui justifient la moralité subjective et attaquent la vérité objective.
Quels en seront les résultats ? La réponse à cette question n’est pas forcément une chose à laquelle la société laïque est prête, mais nous sommes vraiment confrontés à ce moment au satanisme. Cela peut sembler hyperbolique, voire hystérique, mais le satanisme n’est pas nécessairement lié à une entité littérale. Il peut aussi être lié à un état d’esprit.
Dans cet article, je commencerai par définir le satanisme et sa perpétuation dans la société.
Saul Alinsky
La gauche politique est issue de l’idéologie satanique, et il est malheureux qu’un attachement émotionnel ou sentimental empêche les gens d’en comprendre la raison. Dans le magnum opus de l’organisateur communautaire Saul Alinsky, activiste et écrivain, Être radical : Manuel pragmatique pour radicaux réalistes (nouvelle traduction de Rules for Radicals), ce dernier reconnaît Lucifer ainsi : « De peur que nous n’oubliions au moins une reconnaissance après coup au tout premier radical : de toutes nos légendes, mythologies et histoires (et qui est de savoir où la mythologie s’arrête et où l’histoire commence – ou laquelle est laquelle), le premier radical connu de l’homme qui s’est rebellé contre l’establishment et l’a fait de manière si efficace qu’il a au moins conquis son royaume – Lucifer. »
Certains nient que Satan et Lucifer ne font qu’une seule entité, en partie, car le mot Satan signifie accusateur ou adversaire en hébreu, et l’Ancien Testament ne parle pas de Satan en tant que personne. Lucifer est mentionné dans Esaïe 14, quand il est tombé du ciel après avoir essayé de supplanter Dieu comme « le plus haut ». S’il est vrai que Satan n’est incarné que dans le Nouveau Testament, cela vient de la description de l’Ancien Testament de Lucifer, dont le nom a été changé en Satan après la défaite, car il était l’adversaire qui accusait Dieu.
Il est important de le comprendre, car Lucifer (et Satan, par extension) est l’archétype de la gauche. S. Alinsky a suggéré que Lucifer a combattu contre l’ordre établi et a gagné son propre royaume dans le processus, ceci étant non seulement l’enfer, mais l’autorité sur terre, selon les passages du Nouveau Testament tels que Apocalypse 12:9 et 1 Jean 5:19.
La reconnaissance de S. Alinsky incarne la manière dont la gauche modèle l’archétype luciférien de rébellion contre l’ordre établi, et c’est pour cette raison que la gauche attaque perpétuellement la tradition et les valeurs conservatrices. Tout comme Lucifer a utilisé des mensonges pour convaincre de nombreux anges de le suivre, les dirigeants de gauche utilisent la même stratégie.
Certains diront peut-être qu’il y a des moments où la rébellion est nécessaire, comme la Révolution américaine ou la guerre de Sécession, mais il y a une motivation fondamentale qui ne peut être négligée.
Ordre hors du chaos
Ceux qui sont sur le droit chemin cherchent l’ordre plutôt que le chaos. Lorsque l’ordre est menacé par le chaos, comme la tyrannie et l’injustice, la rébellion est jugée justifiable. Nous pouvons comparer cela à la façon dont la Révolution américaine a été déclenchée par l’injustice de l’imposition (taxation) sans représentation, détruisant ainsi le chaos du régime tyrannique britannique.
Inversement, ceux qui sont sur le chemin de gauche cherchent l’ordre dans le chaos. En fomentant tant de chaos, les gens deviennent désespérés pour l’ordre, les gens abandonneront leurs libertés pour la sécurité. On peut comparer cela au chaos de la Révolution française qui a conduit à la dictature de Napoléon, ou au chaos fabriqué de la Révolution culturelle chinoise qui a rendu les gens assez désespérés pour vénérer Mao Zedong comme un dieu.
Une autre facette importante de l’idéologie satanique est l’inversion, c’est pourquoi les symboles sataniques sont des formes inversées de l’original (le pentagramme ou la croix inversés, par exemple). La gauche prétend que sa rébellion découle de l’intolérance et de l’injustice dans la société, mais même lorsqu’elle réussit, son désir d’ordre par le chaos ne peut jamais être satisfait, car elle passe toujours à la prochaine cause de justice sociale.
Aujourd’hui, ce sont des salles de bains transgenres, des pailles de plastique ou le président Donald Trump, mais demain, qui sait ? Ce qui est certain, c’est que la gauche ne se contentera jamais, puisque nous ne vivons pas dans une utopie.
La soif du pouvoir est le véritable moteur de l’idéologie de gauche, et c’est en considérant cela que nous pouvons vraiment commencer à comprendre pourquoi S. Alinsky était une figure si importante de la gauche moderne. Chacune des 12 règles définies par S. Alinsky démontre que la gauche n’est motivée que par le pouvoir, et les gens qui n’ont pas de normes morales seront contraints de s’étouffer avec leur propre carnet de règles, comme nous le voyons avec la quatrième règle d’Alinsky, soit « Faites que l’ennemi respecte ses propres règles ».
Ainsi, nous pouvons maintenant voir pourquoi la gauche moderne incarne en effet la voie ancienne et occulte de la gauche, une forme puissante de conditionnement psychologique perpétuée dans la société par des maîtres manipulateurs. S. Alinsky a simplement adapté ces techniques anciennes à un cadre moderne en faisant appel aux faiblesses égoïstes des êtres humains.
Comme le dit le proverbe : « Vous ne pouvez pas raisonner avec le déraisonnable », et quand on a affaire à des gens qui voient le chaos comme un moyen d’arriver à une fin, vous ne pourrez jamais vous défendre tant que vous ne serez pas prêt à reconnaître, tout comme S. Alinsky, que les racines de la gauche sont sataniques.
Cid Lazarou est un blogueur, écrivain et journaliste indépendant du Royaume-Uni.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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