Nouvelle-Zélande : le tireur était équipé de fusils d’assaut semi-automatiques

16 mars 2019 09:35 Mis à jour: 16 mars 2019 09:35

Le terrible bilan du massacre commis dans deux mosquées de la ville néo-zélandaise de Christchurch est largement lié au fait que le tireur était équipé de fusils d’assaut semi-automatiques, des armes dont l’actualité américaine prouve régulièrement le redoutable pouvoir létal.

Sur une vidéo publiée en direct sur Facebook par l’extrémiste auteur du carnage – une séquence que les autorités demandent de ne pas propager –, on le voit faire feu sur ses victimes à cadence rapide, tirant probablement des centaines de balles.

L’assaillant possédait un petit arsenal d’armes semi-automatiques et disposait d’un permis de port d’arme, a indiqué samedi la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern, promettant des réformes dans le domaine.

 

La police néo-zélandaise n’a en revanche pas dévoilé la marque de ces armes, qu’il a recouvertes d’inscriptions néonazies ou faisant référence à des personnages ayant tué des musulmans.

La vidéo montre un fusil à pompe ainsi que des variantes civiles de fusils d’assaut militaires conçus pour faire le plus de victimes possible en un temps record.

De telles armes ont tristement prouvé leur efficacité dans la litanie des fusillades endeuillant régulièrement les États-Unis. Surtout quand ces engins sont équipés de chargeurs à grande capacité, contenant 30 balles voire davantage.

Les fusils semi-automatiques présentent souvent une crosse pliable ou télescopique, une poignée et des chargeurs amovibles.

« Ces caractéristiques augmentent la létalité de l’arme en la rendant plus facile à décharger, recharger et manœuvrer dans un espace fermé », explique l’organisation Violence Policy Center.

Même si le taux de décès par arme à feu est relativement bas en Nouvelle-Zélande, la législation sur les armes y est considérée moins contraignante que dans les autres pays développés en dehors des États-Unis.

Les fabricants les présentent comme des objets de sport et de loisir, ou encore comme la meilleure réponse au besoin d’autodéfense des Américains.

« Même si l’industrie des armes choisit d’appeler les armes d’attaque semi-automatiques des « fusils modernes de sport », il n’existe pas de différence importante entre elles et des armes militaires », souligne le Violence Policy Center.

Il faut un permis spécial pour détenir une arme à feu en Nouvelle-Zélande mais il n’existe pas de registre national les recensant.

D. S avec AFP

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