C’est un peu avant minuit, la nuit de Noël, qu’une patrouille de gendarmerie est intervenue à Gaillac (Tarn). Le chef d’équipe s’est mis à l’eau pour sauver une femme qui s’était jetée dans la rivière.
La veille de Noël, les gendarmes de la compagnie de Gaillac ont été alertés aux environs de 23 heures pour intervenir auprès d’une femme qui semblait désorientée dans le centre de la ville.
Elle hurle près du parc de Foucaud lorsque les militaires arrivent sur place, mais la quadragénaire s’enfuit et les gendarmes ne la voient plus, rapporte La Dépêche.
En vérifiant les berges du Tarn, les militaires retrouvent la femme à moitié immergée dans la rivière, près des jardins de l’abbaye. Malgré les propos des gendarmes qui essaient de la raisonner, non seulement elle refuse de revenir sur la berge mais elle leur ordonne de ne pas intervenir, hurlant.
Un sauvetage compliqué
N’écoutant que son devoir, le chef d’équipe se jette à l’eau après s’être débarrassé de son matériel. Le sauvetage est compliqué : la quadragénaire se laisse couler, se débat puis refuse de sortir de l’eau lorsque le gendarme parvient finalement à la ramener sur la berge. Il faudra attendre que l’équipe médicale arrive pour la sortir de l’eau.
Hospitalisée d’office parce qu’elle se trouvait dans un état de démence, la femme est âgée de 46 ans. Le gendarme qui a risqué sa vie en se jetant à l’eau est sain et sauf. Son état de santé a été vérifié par les secours, puis il est rentré chez lui pour se reposer de ses émotions et de quelques contractures.
Rejoignez-nous sur Telegram pour des informations libres et non censurées :
? t.me/Epochtimesfrance
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.