Après la mobilisation ce week-end de plusieurs dizaines de milliers de motards en colère, le gouvernement a confirmé l’impossibilité d’une mise en place du contrôle technique pour les motos en janvier 2022.
Leur mobilisation aura porté ses fruits : ce week-end, après une forte mobilisation de plusieurs dizaines de milliers de motards, la décision des services du ministère des Transports concernant un contrôle technique pour les motos a changé, a rapporté BFMTV.
En effet, à la suite d’une visioconférence avec les représentants du Ministère, le député Sacha Houlié et les deux fédérations françaises de motards, FFMC (Fédération française des motards en colère) et FFM (Fédération française de motocyclisme), la France « dérogera à l’obligation communautaire de mise en œuvre d’un contrôle technique pour les motos (CT) à compter du 1er janvier 2022 ».
— une minute (@uneminute3) April 17, 2021
« Les services du Ministère ont reconnu l’impossibilité de cette mise en place », a indiqué un communiqué de la FFMC. Cependant, en retour, il a été évoqué « l’idée d’un contrôle visuel de sécurité, assorti d’un contrôle de bruit et de pollution ». Mais pour les motards, pas question de céder.
Selon eux, ce genre de contrôle tous les deux ans n’est pas transposable de l’auto à la moto. Ils avancent que l’état mécanique des deux-roues motorisés n’a pas de rôle sur l’accidentalité en raison d’un entretien bien plus régulier que sur les voitures. De plus, le faible kilométrage moto ne justifie pas cette périodicité, a rapporté BFMTV.
Pas de contrôle technique moto au 1er janvier 2022, la France n’est pas prête ! https://t.co/v1AlpEhZ3M pic.twitter.com/HzsjoOwpwa
— FFMC Nationale (@ffmcnat) April 14, 2021
Au départ, « cette dérogation a été obtenue par la France lors de l’élaboration de la directive européenne 2014/45 sur le CT » ; depuis, « elle est envisagée par la Finlande, l’Irlande et les Pays-Bas », a rappelé Sacha Houlié.
Néanmoins, « les services du Ministère ont bien saisi les enjeux complexes de ce dossier », a indiqué la FFMC, en se tenant prêt à apporter des arguments à Bruxelles, qui pourrait « envisager de possibles pénalités financières en cas de non-respect de la directive sans motif valable de la France », a dénoncé la FFMC.
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