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Occitanie : une fillette décède après avoir reçu une injection d’adrénaline par erreur

mai 29, 2020 14:10, Last Updated: mai 29, 2020 14:10
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C’est une nouvelle dramatique : venue se faire soigner pour une simple gastro, une fillette qui a reçu une injection d’adrénaline par erreur à l’hôpital de Sète est décédée mercredi 27 mai au CHU de Montpellier.

Malgré les efforts des médecins, une fillette n’a pas survécu à l’injection par erreur d’adrénaline à l’hôpital de Sète, relate Midi Libre. « Elle est décédée ce matin vers 11 h. Les médecins nous ont dit qu’il n’y avait plus rien à faire et que les machines ne pouvaient plus l’aider à vivre », a déclaré la mère endeuillée.

Originaire de Frontignan, l’enfant âgée de 11 ans était entre la vie et la mort à la suite d’une erreur médicale présumée survenue lundi 25 mai, à l’hôpital Saint-Clair de Sète. Elle avait alors été envoyée au CHU de Montpellier pour espérer être sauvée, mais en vain.

« L’équipe médicale du CHU de Montpellier a été honnête avec nous et a communiqué en toute transparence sur l’état de santé de la petite. L’expertise médicale va commencer par l’autopsie sur Montpellier pour se poursuivre ensuite sur l’hôpital de Sète », précise la mère.

Selon la mère, présente au moment de l’injection et ayant un document de l’hôpital pour étayer ses dires, sa fille a reçu « par erreur une injection de 5 mg d’adrénaline à la place d’une dose de Spasfon ». Dès l’injection, sa fille a été « foudroyée et détruite de l’intérieur », décrit la maman.

« Quand elle a été prise en charge, elle était déjà dans un état désespéré. Elle n’avait plus d’activité cérébrale. Ça a été confirmé par les médecins du CHU. Elle avait déjà fait un arrêt cardiaque à l’hôpital Saint-Clair. Elle était restée en réanimation pendant plus de deux heures. Pendant ce temps, on ne m’a pas informée sur le fait qu’elle se trouvait déjà dans un état très grave », explique la maman, qui a l’intention de porter plainte.

« Je ne suis pas là pour faire du spectacle. J’entame un combat pour ma fille. Je veux savoir ce qui s’est passé. Elle n’avait aucun problème de santé. On a coupé les ailes d’un papillon en plein vol », déplore-t-elle.

Une journée avant sa mort, la maman avait déclaré via Midi libre : « J’ai amené ma fille aux urgences de l’hôpital de Sète pour une gastro dans la nuit de dimanche à lundi. Elle avait très mal au ventre, mais pas plus. On lui a fait une première injection de Spasfon pour la soulager et puis, un deuxième infirmier est rentré dans la salle où elle se trouvait. Il y avait un chariot devant la porte, il y a pris une ampoule et lui a fait une deuxième injection. »

C’est à ce moment que l’état de santé de sa fille s’est brusquement aggravé. « Elle s’est mise à trembler et à vomir du sang et puis son cœur s’est arrêté », décrit la maman. Un terrible événement qui laisse une famille en état de choc. L’enquête est en cours concernant l’établissement hospitalier de Sète.

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