Alors que les actes de vandalisme des activistes écolos se multiplient en Europe, y compris en France, la ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak, a enjoint la députée écologiste Sandrine Rousseau, vendredi à l’Assemblée nationale, à aider «à ne pas inciter les activistes à jeter de la purée et de la soupe sur les œuvres d’art». La députée EELV/Nupes lui a répondu en l’accusant d’être dans le «déni climatique».
La crainte de voir l’Hexagone touché par cette vague de dégradations était dans l’air ! Après le Royaume-Uni, l’Allemagne et les Pays-Bas, l’art en France a, à son tour, été la cible d’une opération de communication écolo. Le 30 octobre, au Musée d’Orsay, une activiste a tenté d’asperger un tableau avec de la soupe, elle a été arrêtée à temps. Le musée a porté plainte.
Une action «hyper intéressante», selon Sandrine Rousseau
Alors que ce type d’actions se multiplient en Europe, Sandrine Rousseau, députée EELV/Nupes, a enchaîné trois tweets entre le 14 et le 15 octobre pour réagir positivement aux actions du mouvement écologiste Just Stop Oil. Dans son tweet du 14 octobre, elle a écrit : « La colère de ces jeunes permettra peut-être d’ouvrir les yeux », avant de renchérir le 15 octobre : « L’action de ces jeunes avec de la soupe est hyper intéressante parce que très dérangeante. La colère monte chez les jeunes contre l’inaction climatique. Et ils ont raison d’être en colère. Vraiment ».
Une action très préoccupante, selon Rima Abdul-Malak
Les commentaires n’ont pas laissé de marbre la ministre de la Culture, déjà inquiète de l’ampleur que prennent ces actions écolos. Lors des débats à l’Assemblée nationale au sujet du projet de loi de finances 2023, en réponse à une question, Rima Abdul-Malak a enjoint Sandrine Rousseau, par l’intermédiaire de la députée Sophie Taillé-Polian, en lançant un appel : «Aidez-nous à ne pas inciter des activistes à balancer de la purée et de la soupe parce que non, ce n’est pas hyper intéressant, ce n’est pas hyper intéressant de jeter de la soupe et de la purée sur les œuvres d’art, c’est très préoccupant». La ministre a ajouté : « On ne va pas mettre des vitres devant tous les chefs-d’œuvre de l’humanité.»
Un dialogue de sourds
Sandrine Rousseau n’a pas tardé à rétorquer à la ministre sur son compte Twitter, le 29 octobre : « plus personne ne sera là pour regarder ces œuvres, si vous, comme les dirigeants de ce monde, continuent leur déni climatique », marquant ainsi une nouvelle réplique dans un véritable dialogue de sourds.
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