Une ânesse mutilée dans un village près de Compiègne: « Ils lui ont coupé la queue sous la première vertèbre »

Par Léonard Plantain
16 septembre 2020 18:53 Mis à jour: 16 septembre 2020 18:53

Dans la nuit du samedi au dimanche 13 septembre, dans l’Oise, une ânesse de 35 ans a été mutilée dans un petit village près de Compiègne.

« On l’a trouvée vers 10 h 30 dans la pâture. Elle était debout, la queue en sang. Elle mangeait, mais était un peu sauvage. Pas comme à son habitude. Le vétérinaire dit qu’elle a été traumatisée : couper la queue d’un âne, ça équivaut à arracher un muscle à un humain en terme de douleur. Elle est vieille. Je ne sais pas comment elle a pu supporter une douleur pareille. Ils lui ont coupé la queue sous la première vertèbre », déplore son propriétaire.

Gérant d’une entreprise de transport près de Compiègne, il a précisé : « Je ne préfère pas qu’on sache où on habite. Il y a pas mal de chevaux dans la commune. Je ne veux pas donner des idées à ces malades », relate France 3 Régions.

Juste avant l’incident, il avait installé une jument de 6 ans et son ânesse de 35 ans dans une pâture attenante à son entreprise. Cependant, grâce à une caméra de vidéosurveillance placée pour surveiller les camions à une portée de 110 mètres sur le pré des chevaux, il sait exactement comment les faits se sont déroulés.

Il raconte : « À 3 h 07, on voit une voiture se garer devant la barrière. Elle repart et revient à 4 h 20. Elle repart à nouveau puis à 6 h 24, elle s’arrête une troisième fois devant la pâture probablement pour voir avec les phares où étaient les bêtes. Elle fait demi-tour, tous feux éteints, se gare en marche arrière devant la barrière et l’une des personnes descend pour couper la chaîne et le cadenas. La voiture repart à toute vitesse et là, 3 minutes chrono plus tard, à 6 h 33, un autre véhicule arrive également à toute vitesse et fait bélier dans la barrière. »

Le propriétaire a ensuite expliqué : « À partir de là, ils ont fait du rodéo au milieu de ma jument et de mon ânesse. On voit sur les images qu’ils courent après la jument en voiture. Une personne descend du véhicule et essaye de l’attraper. On la voit s’affoler. Elle n’a pas dû se laisser faire. Alors, ils se sont rabattus sur la pauvre ânesse, qui est trop vieille pour se défendre et s’échapper », déplore-t-il.

Le lendemain, une plainte a été déposée par le propriétaire à la gendarmerie. Une enquête a été ouverte. Sur place, les habitants envisagent également de monter des rondes citoyennes pour protéger leurs chevaux, car leur village compte de nombreux équidés dans les pâtures environnantes, ainsi qu’un club équestre au cœur du bourg, relate Le Parisien.

Depuis, le propriétaire de l’ânesse blessée a changé ses animaux de pâture. « Je les enferme tous les soirs dans un box et je leur ouvre le matin. Je les ai mises ensemble parce que la jument fait 700 kilos et elle protège l’ânesse. Je ne sais pas si elles sont plus en sécurité, mais ça me rassure », conclut-il.

Une réunion a également été organisée avec le maire et les gendarmes pour décider des mesures de sécurité à prendre. « On a prévu d’autres mesures également, mais je ne vous en donnerai pas les détails », a indiqué le maire.

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