Dans l’Oise, comme chaque année, le musée de la vie agricole et rurale d’Hétomesnil change la forme de son labyrinthe végétal. Cette année, la forme du labyrinthe est destinée aux agriculteurs.
Pour remercier les agriculteurs qui ont continué à travailler pendant la crise sanitaire du Covid-19, le labyrinthe végétal du musée de la vie agricole et rurale d’Hétomesnil dans l’Oise a pris la forme d’un tracteur avec sa remorque, le tout surmonté d’un « Merci ».
Alexandra Bertrand, la présidente de l’association qui gère le musée, a déclaré : « Entre la conception et le dernier pied de maïs arraché, c’est un travail de trois semaines. Rien que pour faire le parcours dans le champ, c’est huit heures par jour pendant huit jours pour deux personnes », relate France3 Régions.
Dans l’#Oise, un #labyrinthe végétal en forme de #tracteur pour remercier les agriculteurs mobilisés pendant la crise #nature #insolite #fautpasrever https://t.co/9uZSdUhqRi pic.twitter.com/7UsNX5HjUS
— Faut pas rêver (@fprever) July 6, 2020
Dans le même temps, le musée propose à ses visiteurs un parc animalier avec des animaux de la ferme, des animations et une collection d’objets retraçant l’évolution de la vie agricole et rurale depuis la fin du 19e siècle.
Bien sûr, le labyrinthe végétal est l’une de ses attractions phare : un parcours d’environ 1 km dans un champ de maïs de 2 hectares, que l’on peut faire d’un côté à pied avec des énigmes à résoudre, de l’autre en karts électriques.
« Dans notre logo, il y a un tracteur. Et puis suite à la crise sanitaire où certains corps de métier ont été mis en avant, on a décidé de reprendre notre logo et on a choisi de remercier les agriculteurs, parce qu’ils ont travaillé eux aussi pendant la pandémie. D’autant qu’ils avaient moins de ressources humaines pour le faire », précise Alexandra Bertrand.
« J’ai crée un dessin que j’ai ensuite placé à l’échelle dans un plan cadastral du champ. Une fois scanné, je l’ai téléchargé dans un logiciel spécial qui a généré des distances à partir de deux points de référence que sont les angles du bâtiment. À partir de là, on a arraché les pieds de maïs pour réaliser le dessin », explique-t-elle.
Sur place, le labyrinthe est divisé en 2 parties : le tracteur est accessible aux piétons, tandis que la remorque avec le « Merci » est réservée aux karts. À peu près 45 minutes sont nécessaires pour sortir du labyrinthe piéton, tout en résolvant les énigmes. « On n’a pas voulu plus long, parce que quand il fait chaud, les gens n’ont pas d’endroit pour se mettre à l’abri », indique Alexandra Bertrand.
Avec cette attraction, Alexandra Bertrand espère également faire revenir les visiteurs – le confinement et la crise sanitaire ayant eu des conséquences financières importantes pour le musée. « Pour l’instant, on tient avec les subventions, mais il faut que les gens reviennent. Sinon ça va être compliqué », conclut-elle.
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