À Pont-Sainte-Maxence, depuis presque 40 ans, une famille prend soin de quelques dizaines de palmipèdes qui ont pris résidence dans une mare. Cette semaine, trois individus ont tenté de kidnapper les volatiles.
Une mare aux canards dans la ville, ou presque. C’est dans le quartier du parc résidentiel communal de Saultemont, à Pont-Sainte-Maxence (Oise), que vivent et s’ébattent en toute quiétude oies, colverts et autres palmipèdes.
Ce petit coin de verdure, c’est le fruit du travail de François Parmentier, l’ancien gardien du lotissement, qui a construit le site et pris soin des canards. Depuis toujours, parents et enfants ont plaisir à venir observer et s’émerveiller des barbotages des oiseaux.
François récemment décédé, sa famille a tenu à reprendre les rennes et poursuivre son activité.
« Cet endroit, c’est notre héritage. C’est quelque chose qu’on veut faire perdurer. Il faut le faire pour sa mémoire », confie Sébastien, son fils, au Parisien, se souvenant encore de son canard domestique qui l’accompagnait sur le chemin de l’école, étant petit.
«Ils ont touché à quelque chose qu’il ne fallait pas» : les militants végans venus voler des canards ont eu affaire à Maryline
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« Je me suis mis devant la voiture pour les en empêcher »
Mais, dans la nuit de dimanche 14 à lundi 15 février vers 4 h du matin, c’est Maryline Parmentier qui est réveillée par le bruit venant du refuge aux canards. Elle n’hésite pas et sort immédiatement constater l’origine de ce vacarme. Apercevant deux véhicules stationnés près de la mare, elle comprend.
« Il y avait deux femmes et un homme. Ils avaient forcé le grillage et commençaient à transporter les canards dans le coffre. J’ai crié, crié. Je n’ai pas réfléchi, je me suis mise devant la voiture pour les en empêcher », se remémore Maryline, encore émue.
Mais les kidnappeurs ne sont pas des bandits et face à Maryline, déterminée, ils se sont excusés platement et ont remis les volatiles dans leur mare. Ils lui expliqueront ensuite qu’ils sont végans et qu’on leur avait dit que les oiseaux étaient maltraités, d’où leur « intervention »…
« Mais c’est entièrement faux. Ils sont en bonne santé et sont nourris par nos soins. Ces personnes auraient dû se renseigner avant de passer à l’acte. Elles ont touché à quelque chose qu’il ne fallait pas », souligne Maryline.
Choquée de ces actes, elle a depuis porté plainte à la gendarmerie.
« Il s’en est occupé tout au long de sa vie pour le plaisir des petits et des grands », se souvient Maryline. « C’était sa passion, ses bébés, comme il disait… Je voudrais qu’ils se rendent compte du mal qu’ils nous ont fait. »
Mais, il faut aller de l’avant, aussi Maryline en profite pour lancer un appel aux bonnes volontés qui voudront bien donner un coup de main, et même, s’adresse directement à ceux responsables de la dénonciation calomnieuse.
« Si […] d’autres veulent se joindre à nous pour faire perdurer ce que François a fait depuis 30 ans, ils seront les bienvenus », confie-t-elle au Parisien.
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