Oise : ils massacrent une vache à la hache en plein champ avant de la dépecer sur place

Par Paul Tourège
14 juin 2019 11:33 Mis à jour: 12 juillet 2019 20:32

La tuerie a eu lieu pendant la nuit dans une petite commune du plateau du Valois.

Dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 juin, des individus s’en sont pris à un troupeau de vaches du petit village de Barny. C’est Dominique Garnier, agriculteur et propriétaire du cheptel, qui a découvert la carcasse d’une génisse de 14 mois en allant nourrir ses bêtes le dimanche matin.

« Il y avait du sang partout sur la route. Ils ont profité que les vaches soient dociles et se fassent souvent caresser par les enfants du village pour les approcher », a expliqué M. Garnier aux journalistes du Parisien.

Pour cet agriculteur, le carnage est nécessairement l’œuvre de plusieurs individus : « Une seule personne n’a pas pu faire ça. » Les malfaiteurs auraient d’abord enfermé les vaches dans un petit enclos situé sous un hangar où elles ont l’habitude de s’abriter. Ils auraient ensuite asséné des coups de hache sur le crâne de plusieurs animaux pour les abattre. Deux jeunes bovins ayant échappé au massacre présentent d’ailleurs des traces de blessures au niveau du crâne.

« Il s’agit souvent d’une consommation familiale »

« Ils en ont ensuite sorti une et l’ont amenée quelques mètres plus loin pour la découper », précise Dominique Garnier. Une bête de 400 kilos qui a été dépecée et dont le filet et les pattes ont été prélevés avec une précision chirurgicale. D’après l’agriculteur, ce genre d’opération ne s’improvise pas et ne peut être que « le fait d’un connaisseur ».

Si la gendarmerie de Crépy-en-Valois qui a été saisie de l’affaire cherche désormais à recueillir des témoignages, les riverains qui résident à environ 100 mètres de l’enclos où se sont déroulés les faits affirment n’avoir rien entendu cette nuit-là. « Il s’agit souvent d’une consommation familiale de la part des voleurs », a expliqué la Direction départementale de protection des populations (DDPP). Les auteurs de la tuerie encourent une peine pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et une amende de 30 000 euros.

Selon Le Parisien, Dominique Garnier a été indemnisé à hauteur de 415 euros pour la perte de son animal.

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