Après le coq Maurice passé devant le tribunal le 4 juillet à Rochefort (Charente-Maritime), c’est au tour de Coco le coq à Margny-Lès-compiègne – dans l’Oise. Son propriétaire a été condamné à verser 500 euros d’indemnités à sa voisine.
« Coco, le coq Margnotin » a dû faire face à la justice à son tour. Son propriétaire, qui avait racheté la maison de sa grand-mère en 2018, fait maintenant l’objet d’une plainte déposée par sa voisine, une hôtesse de l’air, à cause du chant trop matinal du gallinacée.
Son propriétaire, Nicolas Boucher, a été condamné par le tribunal de Compiègne à devoir s’en séparer en raison de son cocorico répétitif, au risque d’encourir 50 € d’amendes par jour. Il a aussi dû reverser 500 € pour le préjudice et les frais de justice à sa voisine qui avait porté plainte.
Mr Boucher a fait appel de la décision et a lancé une pétition: « Coco (mon coq), est le dernier animal encore en vie du vivant de ma grand-mère (Isabelle Faipot, décédée le 27 juillet 2017). Un rituel s’est installé depuis. Je le sors à 7h30 de sa boîte de nuit (où il dort, au sous-sol de la maison). Pour la journée, il reste dans son poulailler (éloigné à plus de 25 mètres du seul plaignant ! qui n’est pas souvent là car en déplacement pour son travail) et je le rentre vers plus ou moins 20h. »
« Il y a quand même des choses beaucoup plus graves, où les juges devraient se déplacer. Là, pour un coq, avec une seule plaignante dans la rue… Ça va un peu loin pour moi. Je n’aurais jamais pensé que la justice puisse condamner un coq, c’est vraiment risible », a-t-il commenté.
Selon Franceinfo, la police municipale et un juge sont venus constater les capacités vocales de Coco, qui a chanté 23 fois en 26 minutes. « Ça me démoralise. Je suis déjà à plus de 2 000 euros de frais de justice dans cette affaire, ils sont en train de m’achever financièrement », déplore le propriétaire du coq, soutenu par 50 000 signatures dans une pétition en ligne.
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