Oise : Une patrouille de police encerclée par un gang de 15 individus, 2 agents blessés, dont un brulé au 2e degré

Par Nathalie Dieul
18 décembre 2021 13:58 Mis à jour: 18 décembre 2021 13:58

Deux policiers ont été blessés jeudi soir à Compiègne (Oise) par « une quinzaine d’individus habillés en noir » au Clos-des-Roses, un quartier connu pour accueillir du trafic de stupéfiants. Un autre agent avait été blessé dans ce même quartier quelques jours plus tôt.

Les faits débutent vers 22 h 30, quand « une quinzaine d’individus habillés en noir » s’approchent d’un véhicule de police occupé par trois policiers et « commencent à frapper la carrosserie », explique à l’AFP la procureure Marie-Céline Lawrysz.

« Les fonctionnaires se sont défendus, ils ont procédé à un tir de LBD (lanceur de balles de défense) puis à un jet de grenade lacrymogène par les fenêtres de leur voiture. Il fallait qu’ils puissent les éloigner », explique la procureure de la République au Parisien. « Mais une personne s’est emparée de la grenade et l’a jetée dans l’habitacle. Les policiers étaient aveuglés. Cela aurait pu être très grave, prendre feu. »

L’un des agents a été brûlé au deuxième degré à la cuisse. Les policiers parviennent à s’extirper du véhicule, dans lequel le gaz se propage, mais une policière se blesse à la cheville dans l’action, entraînant une ITT d’un mois.

Selon Mme Lawrysz, les individus se ruent alors sur le véhicule vide et le dégradent, notamment en brisant les vitres avec des barres de fer.

« C’est un guet-apens, un comportement prédateur », déplore pour France 3, Yves Marigno, délégué départemental de l’unité SGP Police.

Trois policiers blessés en 10 jours

Un fonctionnaire de police avait déjà été blessé dans ce même quartier Clos-des-Roses le 7 décembre dernier. Il a été sérieusement blessé au visage après une attaque aux mortiers d’artifice visant quatre agents, rappelle Actu17.

« Tant qu’il n’y aura pas de mort, on n’aura aucun renfort ? Cette nuit-là, le véhicule aurait pu flamber. Il y a encore des traces de brûlures sur le siège », s’indigne la procureure, qui espère obtenir davantage d’effectifs. « À Creil, ils ont eu 40 hommes supplémentaires en un an. Nous, à Compiègne, on a eu quatre arrivées, ce qui n’a pas compensé les départs. Je ne sais pas ce qu’ils attendent en haut lieu pour agir », demande-t-elle.


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