Accusée de racisme et de brutalité par certains, l’institution policière peut compter sur le soutien du comédien et réalisateur Olivier Marchal, lui-même ancien fonctionnaire de police.
Alors que les forces de l’ordre françaises font face à des accusations de racisme et de brutalité depuis la mort de Georges Floyd – un Afro-Américain de 46 ans asphyxié lors de son interpellation aux États-Unis –, Olivier Marchal a tenu à leur témoigner son soutien dans le cadre d’une tribune publiée sur les réseaux sociaux par le syndicat Alliance Police Nationale.
Ancien fonctionnaire de police devenu acteur et réalisateur, Olivier Marchal a ainsi rendu un hommage appuyé à ses ex-collègues, « des types qui continuent aujourd’hui à faire leur job dans des conditions lamentables ».
« Oui, il y a des flics qui ne méritent pas de pitié. Oui, il y a des flics qui se comportent parfois de façon pitoyable. Mais combien sont-ils ? Si peu, si vous saviez… Ceux-là, méritent d’être jugés. Et durement », écrit le réalisateur de 36 quai des Orfèvres.
« Les autres ne méritent pas l’amalgame. Ils ne méritent que notre reconnaissance… Et nos applaudissements », ajoute-t-il.
Et Olivier Marchal de dénoncer « les petits marquis qui hurlent à la mort du fond de leur appartement bourgeois des arrondissements les plus huppés de la capitale. Qui se permettent de juger. De condamner. Sans savoir. Qui ne connaissent rien à la violence, à l’odeur du sang et de la mort ».
Invité sur le plateau de BFMTV le lundi 8 juin, le sexagénaire a de nouveau défendu les membres de son ancienne profession, regrettant que la police ait été « abandonnée par les pouvoirs politiques » et « désavouée par les pouvoirs publics et la hiérarchie ».
« J’aime les flics, et je suis là pour dire que j’aime les flics et que ce métier, je le respecte. Quand j’ai eu ma carte de flic, à l’époque il n’y avait pas de portable, je suis rentré dans la cabine téléphonique de l’école de police et j’ai appelé mon père pour lui dire : ‘Je suis fier d’être policier.’ J’ai juste envie qu’on continue d’être fier d’être policier aujourd’hui, c’est tout ce dont j’ai envie », a expliqué le réalisateur de la série Braquo.
« J’en ai marre que des espèces d’acteurs de deuxième zone continuent à chier sur les flics, alors que ce sont des gens qui vivent dans des quartiers privilégiés, qui ont des métiers privilégiés. Et qui surtout exacerbent tout ça et amènent ce discours de haine qui n’est pas acceptable pour moi », a-t-il ajouté.
« Les flics sont toujours les boucs émissaires de l’instabilité et du désordre d’une société. Moi, j’ai travaillé avec des mecs qui se sont engagés pour servir et protéger, et les flics continuent à vouloir servir et protéger », conclut Olivier Marchal.
Le saviez-vous ?
Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.