Le virus West Nile (ou virus du Nil occidental) circulerait dans la zone de la Petite Camargue dans l’Hérault, selon la préfecture. Deux chevaux en sont morts. Le virus a aussi été détecté dans le Gard et dans le Var sur des humains cet été.
La préfecture de l’Hérault met en garde contre la probable présence du virus West Nile en Petite Camargue dans l’Hérault. Trois chevaux auraient été touchés à Mauguio, Lattes et Lansargues et deux en seraient décédés à quelques jours d’intervalle, « témoignant ainsi de la circulation du virus en Camargue » explique la préfecture dans un communiqué. La direction départementale de la protection des populations (DDPP) de l’Hérault est en attente des confirmations d’analyses.
Lors d’un dépistage systématique pour le don du sang à Vauvert (Gard), le virus du Nil Occidental (ou West Nile) a également été détecté sur deux habitants, qui n’ont pas eu besoin d’être hospitalisés, a appris France Bleu Gard Lozère auprès de la préfecture du département et de l’agence régionale de santé (ARS) Occitanie vendredi 6 septembre. Dans cette ville, un autre cheval a succombé à cette maladie.
Transmis par les moustiques aux animaux, mais aussi à l’homme, le virus tire son nom du district de West Nile, en Ouganda, où il a été découvert en 1937. Il est capable de provoquer une fièvre intense et mêmes des complications neurologiques, mais passe dans la plupart des cas inaperçu. Il peut également provoquer des paralysies des membres postérieurs chez les chevaux.
« Il est mort au bout de 3 heures »
« Mon cheval a été ataxique, on a cru que c’était un AVC dû à son âge et son niveau car c’était mon cheval de grand-prix et qu’il avait beaucoup voyagé. Au final il est mort au bout de trois heures », raconte Ludovic Gely, président du Pôle équestre de l’Or de Mauguio, auprès de BFMTV. Dès lors qu’elle se manifeste, cette maladie est très difficile à soigner chez les chevaux.
Cet été, trois personnes ont été infectées dans le département du Var à Ollioules, Six-Fours-les-Plages et La Seyne-sur-Mer, indique l’Agence régionale de santé (ARS).
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