Le professeur émérite de l’université d’Aix-Marseille, Jean-Michel Claverie, a déclaré ce samedi 25 décembre sur BFMTV que le vaccin ne marche pas. Cette déclaration a provoqué le trouble sur le plateau, alors que les présentateurs faisaient la promotion de la vaccination.
Sur BFMTV en ce jour de Noël, les journalistes ont été pris de court face aux propos du professeur émérite de l’université d’Aix-Marseille Jean-Michel Claverie. Ce dernier a évoqué le vaccin contre le Covid-19, causé par le virus du PCC (Parti communiste chinois), en remettant en cause son efficacité.
« Avec le variant Omicron, il fonctionne encore moins bien »
« La mauvaise nouvelle, c’est qu’on se rend bien compte que le vaccin ne marche pas du tout, puisqu’on est quand même à 90 % de vaccinés en France et bien sûr, ces 94 000 cas sont, pour la plupart, des gens vaccinés », commence le professeur Claverie, également directeur de l’institut de Microbiologie de la Méditerranée et du laboratoire Information Génomique et Structurale.
Ne s’attendant certainement pas à une telle déclaration, la journaliste intervient pour demander au professeur de développer sa pensée. Là-dessus, le professeur réitère ses propos en disant que « le vaccin ne marche pas du tout », mentionnant qu’il n’empêche pas la transmission. « On savait déjà qu’il n’empêchait pas vraiment la transmission du variant Delta de vaccinés à vaccinés, de vaccinés à non vaccinés, mais avec le variant Omicron, il fonctionne encore moins bien pour empêcher cette transmission, d’où cet énorme nombre de cas dont vous parlez », indique-t-il aux journalistes.
« Cette fameuse dose aussi, sur laquelle on fondait beaucoup d’espoir, on commence à le voir, on le voit aussi notamment en Israël, […] cette 3e dose dure encore moins longtemps que les précédentes, on sait maintenant qu’au bout de 3 mois, ce gain, qui passe de 30 % d’efficacité à 80 %, redescend à 30 % après 3 mois de la 3e dose », ajoute-t-il.
« Cette notion de 3e dose que l’on veut forcer, c’est un petit peu illusoire »
« Donc il va falloir trouver une autre solution parce que je ne pense pas qu’on va pouvoir vacciner 66 millions de Français tous les trois mois, j’ai calculé, ça fait 700 000 vaccinations par jour, c’est impossible, donc je pense que là, on a un problème, je pense qu’il va falloir effectivement accepter de faire circuler un peu plus ce virus, chez les populations qui ne sont pas du tout à risque », détaille-t-il.
Le journaliste lui demande si, selon lui, le vaccin est la seule arme pour être utile contre le virus. Le professeur lui répond : « Actuellement avec le variant Omicron, ce n’est plus une arme, tout le monde se rend compte, regardez en Israël, on commence à penser à une quatrième dose. »
« Je pense que malheureusement cette notion de 3e dose que l’on veut forcer, c’est un petit peu illusoire. Malheureusement, je pense que ce n’est pas la solution, à notre problème actuellement », conclut le professeur. Malgré ce que venait d’expliquer le professeur Claverie, la journaliste n’en démord pas, défendant que « la seule arme que l’on ait contre ce virus, cette pandémie, ça reste le vaccin, c’est aussi pour cela que les cas ont diminué à plusieurs reprises ».
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