Volée il y a trois mois à Claira, dans le nord de Perpignan, une chienne a été secourue avec ses petits, grâce à la persévérance de l’ASEMA (l’Association Service Enquêtes Maltraitance Animale), en lien avec la gendarmerie, la brigade anti-criminalité et l’unité cynophile.
C’est un véritable soulagement pour Laëtitia, la propriétaire de Nixya – une jeune chienne croisée dogue d’un an et demi, volée il y a trois mois à Claira, qui a été retrouvée dans le quartier Saint-Jacques à Perpignan. « Un tel sauvetage en pleine nuit, ce n’est pas habituel », a déclaré émue Isabelle Galaup, la présidente de l’ASEMA, à la suite de l’opération de sauvetage menée par les forces de l’ordre ce jeudi 17 septembre.
« Nous avons gardé espoir, et nous avons bien fait », a ajouté Isabelle Galaup. En effet, après plusieurs semaines de recherchent sur le terrain et avec l’aide de la brigade de gendarmerie de Bompas, c’est finalement sur les réseaux sociaux que les enquêteurs de l’ASEMA ont localisé l’animal, relate L’Indépendant.
Sur la page Facebook de l’ASEMA, Isabelle a commenté le déroulement de l’opération : « Sur Snapchat, nous apercevons la photo de la chienne avec des chiots à vendre 300 €. Ils ont a peine 3 à 4 semaines. Nous alertons la cynophile, qui est prête à intervenir. Il est 22 h 00. Nous suivons leur intervention au commissariat sur le talkie-walkie et entendons que la chienne a été récupérée ainsi que 3 chiots sur 12, qui étaient enfermés dans un garage [les autres ont été vendus]. »
Après les retrouvailles, Nixya a rapidement consulté un vétérinaire. Retrouvée maigre, anémiée et infestée de puces, « elle ne pèse plus que 20 kilos, a une otite suppurée avec polypes, une infection des parties génitales, une suspicion de gale sarcoptique et un kyste vraisemblablement causé par des frottements répétés », a précisé Isabelle.
D’après le pronostic du vétérinaire, « Nixya a dû rester enfermée dans une cage et elle gardera une malformation des mamelles ».
À la suite de cette opération, trois interpellations ont été réalisées et l’enquête se poursuit toujours. Pour Isabelle : « Il est important que les gens sachent que l’on est là pour enquêter et pour veiller sur le vol de chiens dans le département », assure-t-elle.
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