Une délégation de Bangkok a rencontré des représentants du groupe terroriste Hamas en Iran au sujet des 22 Thaïlandais pris en otage par le mouvement islamiste qui attend le « bon moment » pour les libérer, a déclaré un des négociateurs.
« Ils m’ont assuré qu’ils prenaient soin d’eux, mais ils ne m’ont pas parlé d’une date de libération. Ils attendent le bon moment », a indiqué mercredi aux journalistes Areepen Uttarasin, interrogé sur la réunion qui a eu lieu le 26 octobre dernier à Téhéran.
M. Uttarasin mène le groupe de trois négociateurs, tous issus de la large communauté musulmane de Thaïlande, désignés par le président de l’Assemblée nationale Wan Muhamad Noor Matha. « Ils ont pris en compte nos inquiétudes parce qu’ils savent que la Thaïlande a fait montre de gentillesse vis-à-vis de la communauté musulmane. Ils respectent la Thaïlande », a-t-il insisté.
32 autres concitoyens décédés
Au moins 240 otages sont toujours aux mains du Hamas depuis leur enlèvement le 7 octobre, lors de l’attaque perpétrée par des commandos du mouvement islamiste dans le sud d’Israël, selon les autorités israéliennes. Bangkok a recensé 22 otages thaïlandais, en plus des 32 autres concitoyens décédés, un bilan qui fait du royaume d’Asie du Sud-Est l’un des pays les plus touchés par le conflit.
Le Premier ministre Srettha Thavisin a répété que son gouvernement œuvrait pour la libération des otages. Le ministre des Affaires étrangères s’est notamment rendu au Qatar et en Égypte durant la semaine. M. Thavisin s’est entretenu au téléphone avec son homologue israélien Benjamin Netanyahu, tard dans la journée de mercredi. « Il m’a dit qu’il faisait de son mieux pour apporter une aide immédiate aux otages thaïlandais », a déclaré le dirigeant.
Environ 30.000 Thaïlandais travaillaient en Israël, souvent dans le secteur agricole, lorsque le conflit a éclaté. Le royaume a depuis organisé le rapatriement de plus de 7000 de ses citoyens.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.