ARTS & CULTURE

Paddington 2, le retour de l’ourson craquant

décembre 19, 2017 10:18, Last Updated: décembre 19, 2017 10:18
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Et le voilà de nouveau sur les grands écrans, si attendu le petit ours Paddington arrivé tout juste à Londres des forêts amazoniennes.

Un film délicieux pour Noël à la saveur classique d’antan. Paddington 2 est aussi réjouissant que son précédant.

Avec toujours sous son chapeau rouge un mot tendre et un Sandwich à la délicieuse marmelade de sa tante Lucie, Paddington fait fondre les cœurs et effondrer les barrières entre les classes, les races et les générations.

©P&CO.LTD/SC 2016

Paddington a été créé en 1958 par l’auteur britannique Michael Bond qui a publié une série de livres pour enfants adorés dans le monde entier sur le petit ours et ses grandes aventures.

En 2014, le réalisateur Paul King décide de prendre l’histoire et de se faire plaisir avec un film. Le résultat est un succès surprenant.

En 2017 Paul King nous offre la suite.

Cette fois-ci l’aventure commence quand Paddington cherche un cadeau parfait pour le 100e anniversaire de sa chère Tante Lucy.

Il trouve un livre Pop-up exceptionnel dans la boutique d’antiquités de Monsieur Gruber. Mais hélas le livre est trop cher. Paddington se met à parcourir son quartier à la recherche d’un travail. Il finit par en trouver un. Mais par n’importe quel travail, il s’agit de nettoyer les vitres du quartier. Cette mission Ô combien symbolique, a pour effet d’ouvrir les yeux des habitants qui peuvent à nouveau ressentir la lumière pénétrer leur vie. Ce faisant, notre ourson multiplie les contacts et forge de nouvelles amitiés qui lui seront très utiles.

©P&CO.LTD/SC 2016

Car il faut toujours un méchant pour mettre encore en lumière la bonté de notre ours et de ses amis.

 

©P&CO.LTD/SC 2016

Et ce méchant et ni plus ni moins que Phénix Buchanan incarné par le bon vieux Hugh Grant (Quatre mariages et un enterrement, 1994). Oui, le « tombeur » britannique des années 90, lauréat du Golden Globe, qui est passé inaperçu pendant une dizaine d’année. Et on se demande si le rôle du fameux acteur ne concerne pas un peu sa propre vie.

Car Phénix Buchanan était un acteur avec une brillante carrière mais aujourd’hui il est plutôt connu pour la pub qu’il fait pour un délicieux pâté… pour chien ! Il applique des quantités de crèmes pour le visage et cache son cou vieillissant sous un beau foulard – indispensable.

Paddington parle à toutes les générations et traite tous les sujets avec humour et tendresse. Les crèmes pour hommes, Henri Brown interprété par l’excellent Hugh Bonneville les utilise lui aussi. Oui, aujourd’hui les crèmes de beauté ne sont plus une affaire de femmes seulement.

Pour les accompagnants des charmants bambins, le film regorge de clins d’œil envers les quinquagénaires et leur volonté de rester jeune à jamais poussé toujours plus loin dans le ridicule par une société de consommation.

Mais revenons à nos oursons. L’aventure commence quand Phénix Buchanan petit fils d’un magicien maléfique convoite lui aussi le livre ancien, renfermant le secret d’un trésor fabuleux. Le livre est volé, et Paddington est accusé. Il se trouve dans la prison avec des durs à cuire, sa seule arme : le regard « sévère » que tante Lucie lui a enseigné. Et le plus durs de tous est le cuisinier « Knuckles » Mcginty, un perceur de coffre notoire à la force légendaire devant lequel tout le monde tremble, interprété par le fabuleux Brendan Gleeson (Bons baisers de Bruges, 2008, Seul dans Berlin, 2016).

©P&CO.LTD/SC 2016

Knuckles d’abord irascible, finit par être ému par Paddington (et sa marmelade) et il deviendra vite son meilleur ami.

De l’autre côté de la ville, convaincus de son innocence, les Brown se lancent dans une enquête pour retrouver le vrai coupable du larcin…

Paddington 2: Hugh Bonneville, Julie Walters, Madeleine Harris, Sally Hawkins, Samuel Joslin

©P&CO.LTD/SC 2016

Très classique, Paddington 2 intègre parfaitement le petit personnage fait d’images de synthèse et animé par ordinateur dans le monde réel. Ce qui fait qu’on plonge immédiatement dans la magie du film sans se poser même la question «comment se fait-il qu’un ours parle ?».

Un film bien rythmé, plein de douceur et d’humour aux magnifiques couleurs de Noël et des fêtes foraines à l’ancienne sans oublier les très bons acteurs et le magnifique Tom Conti dans le rôle du juge Gerald Biggleswade.

Allez-y seul ou en famille mais ne ratez pas ce petit ourson tellement bon.

Michal Bleibtreu Neeman

 

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