Environ 300 personnes ont manifesté ce vendredi soir, à Palavas-les-Flots. Ils voulaient exprimer leur mécontentement face à la montée des incivilités dans la station balnéaire depuis le début du déconfinement.
Environ 300 personnes s’étaient réunies à 19 heures à Palavas-les-Flots, pour entamer une marche et exprimer leur ras le bol, relate France Bleu. Car les incivilités sont nombreuses à Palavas-les-Flots et les habitants, tout autant que les estivants, se plaignent de la musique trop forte, des rodéos de motos et de voitures dans les rues, sans parler des nombreux déchets retrouvés çà et là dans la commune, qui en ce moment accueille 30 % de plus de touristes qu’un été habituel.
Cathy fait partie de ceux qui se plaignent des nuits sans sommeil, à cause des nuisances sonores. Installée à Palavas-les-Flots depuis 3 ans avec sa mère, elle déplore à France Bleu : « Toutes les nuits, les gens se réunissent, ce sont des feux d’artifice à 3 heures du matin, ils font caca dans les rues, ils percent les pneus des voitures, et ils sont tous le long de la plage en train de se gazer avec les capsules de protoxyde d’azote. On en a marre, on voudrait dormir. Il y a des gens qui travaillent, même à Palavas. »
Guilhem, quant à lui, est pêcheur amateur à Palavas. Il vit avec ses deux enfants, âgés de 11 et 18 ans, et ce qui le dérange, « ce sont les tensions, les engueulades entre riverains », ainsi que les déchets laissés sur les plages et dans les rochers, rapporte encore France Bleu.
Gilles, lui, est autochtone. Ce jouteur vit à Palavas depuis 50 ans et s’insurge auprès de France Bleu : « C’est le bordel tous les soirs, les rodéos, des bagarres, nous on est dans notre village et on veut que tout soit bien. Tout le monde peut s’amuser, c’est les vacances, mais il faut qu’il y ait du respect. Il faut que ça cesse. »
Les habitants et les touristes habituels réclament donc une présence et une répression plus forte de la part de la police et des gendarmes. La mairie a donc renforcé la présence des policiers municipaux. Elle a de plus fermé les grands axes la nuit.
Le maire LR de la ville, Christian Jeanjean, ne semble pourtant pas inquiet par la situation. Pour lui, « les jeunes viennent se défouler », et « il ne faut pas oublier que les boîtes de nuit sont fermées, toutes les fêtes ont été supprimées, les férias, les feux d’artifice », renchérit-il, comme pour les excuser. « Il faut qu’on y mette tous un peu du nôtre. On fait tout ce qu’il faut, mais c’est très difficile à réguler. Cet été 2020 est spécial », avoue-t-il.
Ainsi que le rapporte Valeurs actuelles, Christian Jeanjean reconnaît que « ce n’est pas le Palavas qu’on a l’habitude de connaître, mais il faut le supporter, on n’y peut rien, la police municipale fait ce qu’elle peut ». Il ajoute : « On est quand même dans un pays de libertés, dans le pays de la démocratie, il faut aussi en tenir compte. »
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