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Pâques : polémique autour de poussins offerts aux élèves d’une école maternelle

avril 5, 2019 9:43, Last Updated: avril 5, 2019 9:43
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Les fêtes de Pâques approchent. Dans une école maternelle de Belgique, une institutrice est au cœur d’une polémique après avoir offert des poussins à des élèves.

Dans la région de Namur, à l’occasion des fêtes de Pâques, la directrice d’une école maternelle, Bénédicte Moussebois, a proposé aux parents d’accueillir un poussin chez eux afin que leur enfant puisse apprendre à s’en occuper. Les parents ont tous accepté et une quinzaine de poussins provenant d’un élevage de la région ont été offerts aux élèves.

Selon le quotidien La Dernière Heure/Les Sports (DH), cette initiative a fait bondir Marie-Laurence Hamaide de l’association Animaux en Péril qui a contacté la directrice de l’école. « Elle a dit qu’elle ne voyait pas où était le mal. Mais comment peut-on offrir des êtres vivants comme si c’était des bricolages à des enfants ? », a-t-elle déclaré au quotidien DH en ajoutant : « Dans les refuges, quand on offre des chats, on fait signer un contrat. Et c’est à des adultes qu’on les donne. Ici, c’est aller totalement à l’encontre du bien-être animal ».

La responsable de l’établissement a expliqué : « Il y a une semaine, un travail pédagogique a débuté pour les 15 élèves de maternelle autour du thème de Pâques et des poussins. Chaque enfant a reçu une fiche pour apprendre à s’occuper de l’animal ».

Surpris, Grégory Chintinne, président du Pouvoir Organisateur (PO) de cette école, a donné son avis. « Cela s’est fait à l’insu du PO, j’ai donc demandé des explications. L’enseignante concernée n’avait pas à faire ce genre de chose, elle a commis une faute, nous lui avons donc demandé de récupérer l’entièreté des animaux. Cela ne partait pas d’une mauvaise intention et se faisait il y a une trentaine d’années, mais plus maintenant : on fait vite un plat de ce genre d’affaire et le terme de maltraitance animale est vite employé ».

Le père d’un élève a également tenu à mettre les choses au point sur sa page Facebook : « En aucun cas l’institutrice n’a obligé qui que ce soit, elle a demandé et, seulement le lendemain, nous avons reçu les poussins. Avec un mot qui expliquait comment s’en occuper (…) Cette institutrice est juste très bonne et fait un travail formidable avec nos enfants ! Le bien-être animal est juste encore un peu trop pointilleux sur un sujet dont ils ne connaissent que la moitié ».

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