Timothée Adolphe a obtenu la médaille d’argent paralympique dimanche lors de l’épreuve du 400 m T11 au Stade de France, la deuxième de sa carrière.
L’équipe de France avait déposé une réclamation après la course, estimant que le vainqueur du 400 m, le Vénézuélien Enderson German Santos Gonzalez, avait été tiré par son guide. L’appel a été rejeté, a ensuite indiqué l’encadrement des Bleus.
Timothée Adolphe, 34 ans, était l’un des grands favoris pour l’or sur cette distance, et a franchi la ligne en 50 secondes 75, derrière Santos Gonzalez (50.58).
Son podium, décalé à la suite de la contestation, se tiendra lundi.
VICE-CHAMPIONS PARALYMPIQUES 🥈
Notre guépard blanc, Timothée Adolphe et son guide Jeffrey Lami montent sur le podium dans un Stade de France en feu 🔥#AllezLesBleus #Paris2024 pic.twitter.com/MYIVtVbE6c
— Equipe France (@EquipeFRA) September 1, 2024
Une nouvelle médaille, trois ans après l’argent à Tokyo
Dans tous les cas, Adolphe, 34 ans, repart aux côtés de son guide Jeffrey Lami avec une médaille autour du cou, trois ans après l’argent récolté à Tokyo sur 100 m T11, catégorie réservée aux athlètes déficients visuels.
« Il y avait une énergie dingue et on voulait être à la hauteur du public, mais là, tout de suite, c’est beaucoup de déception et de frustration », a réagi Timothée Adolphe, estimant ne pas « avoir produit la course qu'(ils) voulai(en)t » avec son guide.
« On est tombés sur des Vénézuéliens qui ont fait une très belle course. On sait qu’une disqualification c’est traumatisant et on ne leur souhaite pas », avait complété le sprinteur avant la décision officielle, lui qui avait été disqualifié à deux reprises, sur 400 m justement, aux deux dernières éditions des Jeux paralympiques.
Le Camerounais Guillaume Junior Atangana, porte-drapeau de l’équipe des réfugiés âgé de 25 ans et qui rêvait aussi d’or avec son guide Donard Ndim Nyamjua, a enlevé la médaille de bronze (50.89).
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