De l’argent pour l’un, du bronze pour l’autre : les athlètes français Thibaut Rigaudeau et Antoine Perel sont montés sur le podium lundi, à l’issue de l’épreuve de triathlon réservée aux sportifs déficients visuels, lors des Jeux paralympiques de Paris.
Thibaut Rigaudeau, 33 ans, a terminé l’épreuve deuxième en une heure et cinq secondes, avec son guide Cyril Viennot, 42 ans. Atteint de rétinite pigmentaire, une maladie génétique qui réduit progressivement sa vision, Thibaut Rigaudeau a d’abord pratiqué le cécifoot avant de se tourner vers le para-triathlon, discipline dans laquelle il avait terminé au pied du podium à Tokyo en 2021.
Avec son guide, il a terminé juste devant l’autre binôme français en lice : Antoine Perel, 38 ans, et son guide, Yohan Le Berre, 36 ans. Atteint d’une maladie génétique qui affecte également sa vision, Antoine Perel a lui d’abord pratiqué le saut en longueur avant de se tourner vers le para-triathlon.
C’est un duo britannique qui a remporté l’épreuve masculine dans cette catégorie PTVI en 58 minutes 41 secondes : Dave Ellis, guidé par Luke Pollard.
Quatre médailles de triathlon pour la France
La France a déjà obtenu quatre médailles, dont deux d’or avec Alexis Hanquinquant (PTS4) et Jules Ribstein (PTS2) dans les 11 épreuves de para-triathlon et d’autres devraient suivre. Comme pour les Jeux olympiques de Paris, le para-triathlon comportait une partie natation dans la Seine, suivie de cyclisme et de course à pied dans les rues de la capitale. Les épreuves, qui ont été décalées d’une journée à cause de la mauvaise qualité de la Seine, ont toutes lieu lundi.
Les athlètes atteints d’une déficience visuelle sont reliés à leur guide par un lien élastique pendant la natation et la course à pied, et ils pédalent en tandem. Athlètes malvoyants et non-voyants concourent en même temps dans la même épreuve, mais ces derniers prennent le départ avec un temps d’avance.
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